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Vrai/Faux

By novembre 20, 2023 Parents

Après une séparation, la tutelle de l’enfant revient automatiquement au père.
Vrai. mais cela nécessite une explication nuancée. Dans le cadre de la Moudawana, ou code de la famille au Maroc, suite à un divorce, la garde des enfants est souvent confiée à la mère. Cependant, le père reste le représentant légal et détient la tutelle légale, ce qui lui donne un droit de décision sur des aspects importants de la vie de l’enfant, tels que les questions éducatives, financières et les voyages à l’étranger.

La femme, qui assure le plus souvent la garde, n’a aucun droit sur son enfant.
Faux. Bien que la mère divorcée ait la garde de l’enfant, cette affirmation absolue est inexacte. La mère a des droits sur son enfant, notamment le droit de prendre soin de l’enfant au quotidien. Cependant, elle peut se heurter à des limitations significatives en l’absence de l’autorisation du père dans certaines décisions clés, ce qui peut donner l’impression d’un manque de droits substantiels.

Les mères divorcées ne peuvent réaliser certaines démarches administratives sans l’assentiment du père.
Vrai. Des actions comme inscrire l’enfant à l’école, ouvrir un compte bancaire en son nom, ou voyager hors du pays nécessitent l’accord du père si ce dernier détient la tutelle légale, comme l’indique la législation marocaine.

La Moudawana a permis aux femmes de se séparer de leur mari sans leur consentement grâce à la procédure de divorce pour discorde.
Faux. La réforme de la Moudawana en 2004 a marqué une avancée significative, car elle a introduit la procédure de divorce pour discorde, qui permet à une femme de demander le divorce sans le consentement de son mari.

Le nombre de divorces au Maroc est en constante augmentation.
Vrai. Les statistiques indiquent que le nombre de divorces a augmenté au Maroc, avec des chiffres officiels montrant que 3,3 % des femmes marocaines de plus de 15 ans étaient divorcées en 2020.

La pension alimentaire moyenne déterminée par les tribunaux marocains est jugée insuffisante pour subvenir aux besoins de l’enfant.
Vrai. La pension alimentaire moyenne allouée par les tribunaux marocains est critiquée pour être inadéquate. L’avocat Youssef Fassi-Fihri la qualifie de « dérisoire », arguant qu’elle ne suffit pas pour couvrir les dépenses essentielles de l’enfant..