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L’exploration féminine, des voyages à contre-courant!

By mars 16, 2020 Parents

A la recherche des sources du Nil avec Alexine Tinné, à travers l’Amazonie pour Margaret Fountaine, Hawaï, l’Australie ou encore les montagnes rocheuses pour Isabelle Bird, elles sont quelques-unes au 19ème siècle à braver l’interdit et à partir à l’aventure. Au 20ème siècle, avec l’évolution des mœurs, les femmes commencent à laisser tomber les corsets et les robes longues et partent arpenter le monde en veillant à nous transmettre des récits tantôt pittoresques, tantôt scientifiques.

 

 

Ida Pfeiffer, première femme exploratrice
Née en Autriche en 1797, Ida Pfeiffer s’est véritablement affranchie des convenances de son époque en décidant d’entreprendre seule ses voyages. Après un premier voyage alibi en Terre sainte, à l’âge de 45 ans, elle va nourrir ses envies d’arpenter le monde. C’est ainsi qu’Ida Pfeiffer effectue un voyage scientifique en Islande, suivi de deux tours du monde, le premier par le cap Horn, le second par le cap de Bonne-Espérance. Les récits de ses voyages ont été publiés, depuis le premier jour de son départ pour la Terre sainte en 1842, jusqu’au dernier jour de son aventure malgache en 1858. Extraordinaire témoignage sur l’état du monde au milieu du 19ème siècle, ses écrits évoquent des événements vécus et révèlent ses relations avec quelques-uns des savants les plus éminents de son temps.

 

 

 

Merieme Chadid, la porte drapeau du Maroc en Antarctique
Issue d’une modeste famille de Casablanca, Merieme Chadid conçoit son projet de devenir astronome dès l’âge de 12 ans. Après une maitrise en physique à la faculté de Casablanca en 1992, c’est en France à l’Université de Nice qu’elle continue ses études en optant pour un DEA en astrophysique. Dans un milieu à prépondérance masculine, il n’a pas toujours été facile pour la jeune femme de se faire une place. Poursuivant toutefois sa vocation contre vents et marées, elle devient la première femme astronome à diriger une expédition au cœur de l’Antarctique comptant pas moins d’une vingtaine de scientifiques. Elle est aussi la première personne à pouvoir planter le drapeau du Maroc sur ce continent de glace. Aujourd’hui, Merieme Chadid enseigne et dirige les recherches scientifiques à l’université Nice-Sophia-Antipolis.

 

 

Nawal Sfendla, à l’assaut des 7 plus hauts sommets du monde!
A 29 ans, cette jeune citadine aventurière s’est lancé un défi de taille : gravir les 7 plus hauts sommets du monde, en commençant par le Kilimandjaro qui culmine à 5 895 mètres d’altitude. Nécessitant une réelle condition physique, c’est d’abord en gravissant le toit du Maroc, le Mont Toubkal (4 167 m) qu’elle s’est entraînée. En février dernier, c’est en Argentine qu’elle s’était rendue pour escalader le plus haut sommet d’Amérique, le mont Aconcagua. Surnommé le «colosse de l’Amérique», il constitue le point culminant de la cordillère des Andes, à 6 962 mètres et a demandé à Nawal Sfendla pas moins de 20 jours d’ascension. Pour suivre en direct son évolution et la soutenir, allez sur The 7 Summits Challenge By Nawal Sfendla.