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Microkinésithérapie Ça peut soigner en une seule séance

By septembre 22, 2020 Parents

Technique mise au point par Daniel Grosjean, la microkinésithérapie est la nouvelle thérapie qui arrive à soigner maux, lésions et traumatismes au bout d’une seule séance. S’adressant à tous, dès le plus jeune âge, cette technique dont l’efficacité a fait l’objet de nombreuses études, peut procurer un véritable bien-être.

 

«Le corps retrouve la mémoire du choc et l’élimine définitivement»

 

Allongée sur une table de consultation, toute habillée, la kinésithérapeute à qui j’ai décrit les symptômes de mon mal, appose ses mains sur des parties de mon corps, sur le visage, le crâne… Elle «interroge» le corps, évoque certains traumatismes qui datent de l’enfance, décrypte les malaises vécus, les souffrances enfouies et dont on ne se rappelle plus, les séparations, les deuils… L’analyse du corps devient psychanalyse, et les questions mettent à jour des souvenirs enfouis. La kinésithérapeute date même les traumatismes, trouve les nœuds et les divers blocages qui entravent l’organisme, et c’est toujours la micro palpation qui aide l’organisme à retrouver ses pleines capacités, en éliminant toutes ces traces néfastes. «La micro kinésithérapie s’attaque aux désordres qui n’ont pas pu être éliminés par le corps au moment où ils ont été vécus et qui sont responsables de pathologies observées ou ressenties. Ces désordres s’inscrivent dans notre organisme au cours de notre histoire. Le but de la technique consiste à reproduire manuellement, dans leur mémorisation, ces traces non éliminées par l’organisme afin que celui-ci les reconnaisse et donc les évacuer.», explique Nourimene Laraki, microkinésithérapeute à Casablanca. La séance dure environ 45 minutes et on en sort plus légère, presque délivrée. La kinésithérapeute insiste sur la nécessité de boire beaucoup d’eau pendant deux jours afin d’aider l’organisme à éliminer…

Une technique qui date de 1983
Technique douce de soins manuelle, la microkinésithérapie a été mise au point par Daniel Grosjean et Patrice Bénin, deux masseurs kinésithérapeutes en 1983. D’ailleurs Daniel Grosjean était tout récemment au Maroc pour compléter les formations qu’il prodigue à des kinésithérapeutes marocains. Près d’une quinzaine sont actuellement formées et aptes à exercer dans des cabinets privés. Le spécialiste français rappelle les fondements de cette méthode à laquelle il a consacré toute sa vie. «Pour se débarrasser des agressions, qu’elles soient microbiennes, virales, toxiques, ou émotionnelles, le corps possède des capacités naturelles de défense, d’adaptation, de cicatrisation et d’autocorrection qui lui permettent de réagir et de repartir. Mais lorsqu’il doit combattre une agression supérieure à ses capacités d’autodéfense, la vitalité du tissu corporel concerné va être altérée et le corps «mémorise» cette agression». S’en suit alors des séquelles (douleur, lésion…) que le corps va inscrire dans sa mémoire sans pouvoir les rattacher aux périodes au cours desquelles il a dû ériger des défenses naturelles. De plus, des symptômes douloureux peuvent se créer loin de l’endroit agressé. Aussi, le point fort du microkinésithérapeute est qu’il parvient, grâce à cette nouvelle technique, à définir la cause initiale de la douleur et l’endroit précis où elle a eu lieu. Le spécialiste parvient à traiter l’endroit précis où le traumatisme a eu lieu la première fois et qui ne correspond nullement à la partie décrite par le patient.

 

Une séance peut suffire
Il arrive qu’une seule séance soit insuffisante pour régler définitivement le problème, dans ce cas une deuxième est fixée à quelques semaines d’intervalle (ou de façon plus rapprochée en cas de malaise aigu). Cependant, on ne va pas au-delà de trois séances pour un même symptôme. Si le thérapeute n’a pu résoudre le problème dans ce délai, soit il n’est pas parvenu à retrouver les causes responsables de la maladie, soit celle-ci n’est plus récupérable et il se doit dans ce cas de réorienter son patient vers d’autres thérapies.

 

L’avis du pro

Nourimene Laraki,
Micro-kinésithérapeute

Quels sont les problèmes que la Microkinésithérapie peut soulager?
Beaucoup de maladies et douleurs sont dues à de petits dysfonctionnements qui s’accumulent pendant notre existence et finissent par affaiblir l’organisme. Parce que le Microkinésithérapie aide le corps à éliminer ces «cicatrices du passé», elle permet d’améliorer beaucoup d’états de santé. Elle aide votre organisme à faire le ménage, en évacuant les tracs de lésions émotionnelles, traumatiques, toxiques……

Comment ça marche?
Circulation sanguine, respiration, échanges cellulaires……toute cette activité corporelle fait naître des rythmes vitaux à l’intérieur de l’organisme mais aussi à la surface de la peau. Ces rythmes vitaux sont perçus par les mains un peu comme des «micromouvements» Votre microkinésithérapeute va palper différentes zones de votre corps afin de vérifier que les rythmes sont normaux. S’ils sont perturbés, cela signifie qu’il y a une cicatrice à cet endroit, source d’un dysfonctionnement dans cette région ou à cette distance.

Comment se déroule la séance?
Une séance de Micro-kinsithérapie dure environ une demi heure. Après avoir exposé les raisons de votre venue, vous vous installerez sur une table de massage. Le Micro-kinsithérapie va d’abord localiser et identifier les cicatrices qui gênent votre corps en contrôlant vos rythmes vitaux. S’il décèle une perturbation, il va effectuer une stimulation pour ré-informer l’organisme de la présence de cette cicatrice. Ainsi le corps va retrouver la mémoire du choc, se concentrer sur elle pour l’éliminer définitivement. Le travail que le corps entame alors peut entraîner une légère fatigue durant 1 à 2 jours. Il est donc préférable de prévoir un temps de repos après une séance «pas de dépense physique importante, pas de long trajet en voiture…».
Afin que cette fatigue soit minimale, il vous est conseillé de boire plus régulièrement qu’a votre habitude 1.5 à 2 litres d’eau «minérale» par jour dans les 2 jours qui suivent la séance, pour faciliter le travail d’élimination.