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La toxoplasmose, vrai danger pour la femme enceinte… et son bébé !

By février 1, 2021 Parents

A chaque début de grossesse, un bilan sérologique doit être effectué par la future maman. A travers ces examens, on sait si la patiente est déjà immunisée contre la toxoplasmose. Si ce n’est pas le cas, elle devra redoubler de prudence car les conséquences sur Bébé pourraient bien lui être fatales.

 

Le parasite du toxoplasme se contracte en mangeant de la viande crue ou mal cuite. Toutes les viandes sont concernées.

C’est quoi la toxoplasmose ?
C’est une maladie parasitaire sans grande gravité si elle est contractée en dehors d’une grossesse. Par contre, une femme enceinte qui contracte cette infection, expose son foetus à des malformations congénitales graves, touchant principalement le tissu cérébral et l’oeil.

Ses symptômes chez la future maman :
Une infection à la toxoplasmose peut se traduire par une grosse fatigue, de la fièvre, une augmentation du volume des ganglions et des douleurs musculaires. Elle peut aussi passer inaperçue. C’est pourquoi le dépistage par bilan sérologique dès les premiers mois de grossesse est fortement recommandé.

Des précautions à prendre pour les neuf mois à venir…
Si vous n’êtes pas immunisés contre la toxoplasmose, vous devrez faire attention : – A votre alimentation : fini les tartares, carpaccios et autres viandes bleues ! Le parasite du toxoplasme se contracte en mangeant de la viande crue ou mal cuite. Toutes les viandes sont concernées. Par ailleurs, la durée de vie du parasite est hallucinante. Jusqu’à un an sur la terre ! Les crudités aussi doivent être très bien lavées afin d’éliminer toutes bactéries si les fruits et légumes ont été au contact avec les excréments ou l’urine de .
– A vous tenir éloigner des chats, même du vôtre. Car ce parasite vit à l’intérieur du chat.
– A faire des bilans sanguins tous les mois pour dépister au plus vite une éventuelle contamination.

 

«Nos habitudes alimentaires peuvent faire écran.»

L’avis de l’expert
Mariame Alami Laaroussi, pédiatre.

«Les futures mamans suivies en milieu hospitalier sont souvent moins informées des différents risques de contamination. Même si le chat n’est pas un animal de compagnie très répandu au Maroc, nous avons beaucoup de chats errants qui traînent aux alentours des habitations. Par contre, nos habitudes alimentaires peuvent faire écran : les Marocains mangent plus souvent à la maison qu’à l’extérieur, en sachant comment leurs aliments sont lavés et préparés. La cuisson des tajines permet de tuer les bactéries redoutées, et puis nous ne sommes généralement pas friands des viandes saignantes. Cependant, nous devons redoubler de vigilance avec les crudités qui doivent être très bien lavées.»