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Manger sain et pas cher, c’est possible?

By décembre 6, 2019 Bien-être

Si d’un premier abord, l’idée de manger sain peut sembler rimer avec dépenses conséquentes, il s’avère qu’avec un peu d’organisation et de réflexion, on puisse opter pour la qualité et l’authenticité des saveurs sans se ruiner. Pour qu’en ce début d’année, notre budget soit aussi équilibré que notre alimentation, on tente ici de compiler quelques astuces.

Texte mélanie wilms

 

Des aliments malins et de saison
On ne le répétera jamais assez mais manger des produits de saison en plus d’être bon pour notre porte-monnaie est tout à fait indiqué pour notre santé. Dame Nature faisant en effet bien les choses, les produits de saison répondent aux mieux aux besoins de notre corps. Ainsi, ces prochaines semaines se côtoieront sur les étals, oranges, citrons, clémentines, kiwis, ananas, choux-fleurs et choux de Bruxelles, riches en vitamines C, celles-là même qui contribuent à lutter contre les diverses affections hivernales. Plus encore, rappelons que privilégier la localité permet de consommer des produits moins chers (coûts de transport réduits) et, dans le même temps, d’opter pour la durabilité (diminution d’émissions de CO2, production locale développée). Au mieux, tentons de prendre contact avec des petits producteurs locaux. Pour réduire nos dépenses tout en optimisant nos choix alimentaires, optons également pour la consommation de protéines spéciales petits budget (pois chiche, haricots blancs, pois cassés). Ces légumineuses quelques peu boudées, ne demandent pourtant qu’à révéler toutes leurs saveurs. Elles remplaceront à merveille de temps à autre un morceau de viande ou de poisson.

Faire une liste
La rédaction d’une liste, en plus de limiter les oublis, permet aussi de prévoir ses menus en veillant aux apports nutritionnels et à un équilibre général sur la semaine. Rappelons-nous qu’il est recommandé d’opter pour des aliments les moins raffinés et transformés possibles. Se désaffectionner des petits plats préparés et autres produits industriels diminuera à coup sûr notre ticket de caisse tout en augmentant notre capital santé. En outre, une fois en magasin, si on peut se laisser tenter par des promotions, l’idéal est de vérifier leur intérêt budgétaire (lecture étiquette, prix au kg, prix à l’unité…) tout en demeurant attentif à ne pas tomber dans le piège du gaspillage (mauvais point pour le budget). Veillons enfin à faire nos courses le ventre plein, notre budget et notre ligne nous en remercieront.

En cuisine!
Et oui, même si on n’est pas cuistot dans l’âme, opter pour des aliments frais et non transformés demande un peu d’effort. Au quotidien, tournons-nous vers des associations des plus simples en privilégiant des cuissons douces (vapeur, plats mijotés) sans ajout superflu de crème, beurre ou fromage (produits relativement onéreux). Plus encore, pour faire quelques économies en se faisant plaisir, profitons de l’abondance tout au long de l’année de fruits et légumes que nous offre le Royaume et ce, en pensant aussi à conserver nos chouchous (fraises, coins, grenade, tomates, courgettes…) au congélateur. On aura tout le loisir de les ressortir ensuite pour en faire des smoothies, des soupes ou encore de délicieuses compotées peu sucrées et pleines de goût.

Un peu d’inspiration…
Au fil des pages de «Manger sain pour trois fois rien», on se laisse tenter par pas moins de 150 recettes autour de 60 ingrédients bons pour la santé, pas chers et savoureux. De la soupe de pois chiche au tzatziki en passant par les pizzoccheris et la pissaladière, cet ouvrage nous propose en outre d’expérimenter les saveurs d’ici et là.