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La marocaine Hajar Azell finaliste du prix littéraire du quai d’Orsay présidé par Pierre Haski

By mai 14, 2025 Actu

Un collège de 140 grands lecteurs volontaires, issus aussi bien du ministère que d’institutions proches telles que l’Institut français, a sélectionné parmi une quarantaine de titres les six finalistes révélés ce mardi 13 mai.

 

Hajar Azell pour Le sens de la fuite (Gallimard)

Marwan Chahine pour Beyrouth, 13 avril 1975. Autopsie d’une étincelle (Belfond) Valérie Clo pour Aziza (Buchet Chastel)

Delphine Grouès pour Les braises de Patagonie (Cherche Midi) Jean-Luc Marty pour Un garçon d’après-guerre (Mialet-Barrault) Omar Youssef Souleimane pour L’Arabe qui sourit (Flammarion)

Il s’agit d’un nouveau prix littéraire francophone qui rassemble un jury d’exception (Marie Ndiaye, Barbara Cassin, Alexis Jenni, Jean d’Amérique, Emmanuel Khérad…) présidé par le journaliste et président de Reporters sans Frontières Pierre Haski. Il vise trois objectifs :

  • Récompenser une fiction qui parle de l’étranger, du lien à l’autre et à l’ailleurs ;
  • Faire lire et voter la communauté diplomatique ;
  • Offrir aux finalistes une immersion auprès de nos ambassadrices et

Le lauréat se verra récompenser d’une dotation de 10 000 euros, mais les six finalistes auront la possibilité de suivre un ambassadeur dans le monde pendant une semaine suite à laquelle ils devront rendre une production écrite (court texte, début de roman ou autre création).

Les villes envisagées pour l’instant sont Athènes, Bangkok, Belgrade, Bogota, Bucarest, Dakar, Istanbul, Le Caire, Ho Chi Minh, Nairobi, Ottawa, Prague, Rabat, Séoul, Tunis et Varsovie.

 

Le sens de la fuite

« Ville après ville, elle s’était prise au jeu du voyage et du hasard. Pourquoi était-elle partie la première fois ? Pour qui ? »

Alice, jeune reporter, fait ses armes à Beyrouth en 2010, puis au Caire en 2011. Sur la place Tahrir, elle rencontre Bassem, un journaliste avec lequel elle connaît une passion attisée par la ferveur politique. Alice veut être là où s’embrasent les révolutions du printemps arabe. Elle poursuit cette quête sans relâche, jusqu’à éprouver ses limites en Syrie. Lorsqu’elle rentre à Paris, une rencontre inattendue la mène en Algérie sur les traces de ses origines.

Portrait d’une jeune femme vibrante, assoiffée de vie, à l’écoute des tensions du monde, ce deuxième roman très maîtrisé d’Hajar Azell explore avec passion les thèmes de la fuite et de l’exil.

Hajar Azell

Hajar est auteure et entrepreneure culturelle. Diplômée en philosophie et en management, elle travaille comme consultante indépendante et enseigne parallèlement à l’université. Passionnée de littérature et d’art, elle a dirigé le webmagazine Onorient de 2013 à 2020. Publiés aux Éditions Gallimard, ses romans L’envers de l’été et Le sens de la fuite racontent l’histoire de personnages en mouvement, confrontés à leurs héritages et à l’histoire collective.