Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Festival Mawazine – Rythmes du Monde poursuit son dialogue avec les grandes figures de la musique africaine. Le 22 juin 2025, la scène Bouregreg accueillera Cheikh Lô, le légendaire musicien sénégalais qui marque son grand retour en 2025 sur le devant de la scène avec la sortie de son sixième album studio. Il revient sur scène plus puissant que jamais, avec son message spirituel, sa voix rauque inimitable et son élégance scénique qui font de lui une figure majeure de la world music. Connu pour son style unique mêlant mbalax, reggae, jazz et soul, l’artiste promet une performance riche en émotions et en sonorités métissées.
Cheikh Lô est bien plus qu’un chanteur : c’est un ambassadeur culturel reconnu dans le monde entier. Révélé au grand public par le mythique label World Circuit (aux côtés de Buena Vista Social Club, Ali Farka Touré…), il a conquis les scènes internationales avec des classiques comme « Né La Thiass » ou « Bambay Gueej », produits par Youssou N’Dour.
Avec plus de 20 millions de streams cumulés, une reconnaissance par des médias internationaux de référence comme BBC Africa, The Guardian, Le Monde ou encore Songlines Magazine, Cheikh Lô a tourné sur les cinq continents, enflammant des festivals prestigieux comme Montreux Jazz Festival, WOMAD (UK, Espagne, Australie), ou encore Roskilde Festival (Danemark).
Né en 1955 à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais, Cheikh Lô a été biberonné au highlife ghanéen, aux rythmes congolais, à la rumba cubaine, au mbalax sénégalais et à la soul de James Brown. Batteur de formation, autodidacte inspiré, il incarne à lui seul un demi-siècle de circulation musicale entre l’Afrique, les Caraïbes, l’Amérique et l’Europe.
C’est dans les années 1990, après un long exil en France, qu’il explose aux yeux du monde avec Né La Thiass, produit par Youssou N’Dour, devenu un classique absolu. Sa voix, fine, légèrement voilée, évoque à la fois le griot mandingue, le rasta roots et le muezzin. Son look iconique – dreadlocks, boubous colorés, sandales en cuir – est celui d’un homme libre, profondément spirituel, ancré dans la tradition des Baye Fall.
Cheikh Lô, c’est un art du syncrétisme. Un art de la résistance douce. Il mêle la ferveur du chant religieux au souffle du jazz, la structure du mbalax aux harmoniques brésiliennes. Chaque concert est une expérience sensorielle et intérieure, un espace de communion joyeuse où l’on danse, médite, et célèbre la vie.
Son sixième album studio très attendu, composé de treize titres autour des thèmes du développement, de la spiritualité et de l’identité africaine est une œuvre qui s’annonce à la fois organique et visionnaire. Sa venue à Mawazine s’inscrit dans cette tournée anniversaire, comme une offrande faite au public marocain.
Le 22 juin, la scène Bouregreg vibrera à l’unisson avec les percussions, la kora, les cuivres et la voix toujours alerte de ce sage solaire. Cheikh Lô ne fait pas de spectacle. Il crée du lien. Et dans un monde fracturé, cela vaut toutes les standing ovations.
Informations utiles :
20e édition du Festival Mawazine-Rythmes du Monde : du 20 au 28 juin 2025.