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Ayoub Qanir présente son premier projet de long métrage Marocain : LES ENFANTS DE NOS TERRES!

By novembre 9, 2022 Actu

Avec trois longs métrages à son actif, tournés en Mongolie, en Islande et au Japon, et un dernier court-métrage tourné en Russie, le réalisateur américain d’origine marocaine, Ayoub Qanir continue sa quête cinématographique qui le ramène à son pays d’origine avec un premier long métrage 100% marocain.

 

Écrivain, réalisateur et producteur américain d’origine marocaine, Ayoub Qanir a plusieurs cordes à son arc. Décoré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce cinéaste sans frontières est un explorateur qui évolue loin des sentiers battus. Désirant être en immersion dans différents univers, il enrichit son parcours d’expériences souvent inattendues, et fait ainsi tomber les frontières de la différence et des préjugés.

Pour son premier long métrage marocain, Ayoub Qanir pose sa caméra sur un village des montagnes du Moyen Atlas, où les conditions de vie sont difficiles et le quotidien pénible. Un village oublié où les femmes meurent en couche, où les petites filles travaillent dans les maisons en ville. Un village où Omar, son personnage principal, trouve refuge après avoir vécu une tragédie. « Les Enfants de Nos Terres est pour moi une urgence, une nécessité. Enfant ayant grandi loin de son pays, je porte en moi des émotions que j’ai vécu et ressenti. Mes films sont le reflet de mes questionnements sur ma société, mes origines, mes racines et sont bien souvent les fruits des rencontres avec l’humain que ce soit dans des régions reculées du Japon, en Mongolie ou bien même chez moi au Maroc. J’aime filmer l’humain, ces traditions qui nous dépassent, faire parler les non- dits, montrer ô combien nos différences sont une richesse. Après avoir parcouru les cultures lointaines, des mongols, des islandais, ou des japonais et russes, j’ai senti qu’il était temps de revenir à mes origines et surtout sur un sujet qui me tenait à cœur depuis longtemps : les conditions de vie des populations isolées de notre royaume. » confie le réalisateur qui souhaite replonger dans ses racines.

Le film suit le parcours de Omar, un homme perdu qui va se retrouver là où il ne s’attendait pas. Malgré ses conflits intérieurs, il va tomber sous le charme de ces terres qui furent autrefois les siennes, retrouver le chemin de sa mère biologique et aider ainsi tout un village sans le savoir.

«L’histoire d’Omar m’est proche et me bouleverse à bien des égards : je sens un lien quasiment charnel avec ce récit, et c’est de cet endroit très personnel qu’est venu mon engagement et ma volonté de réaliser ce film. Au-delà̀ même des questions métaphysiques et sociétales qu’elle pose, cette histoire représente, intrinsèquement, l’espoir de l’être humain : un homme abandonné et illégitime, acculé et semblant avoir perdu toute vitalité, rencontre les habitants d’un village simple, perdu dans une partie du monde reculée de toutes parts, et ceux-ci, de concert, vont finir par s’entraider, reconquérant ensemble la grande soif de vivre, reprenant le terrain de l’optimisme et de la joie » ajoute Ayoub Qanir.

 

La sortie du film est prévue pour l’année 2024.

 

 

Ayoub Qanir, un parcours à part

A travers ses multiples réalisations, Ayoub Qanir dégage un esprit scientifique et une profondeur dans le choix de ses thématiques. Qanir fait des films où la psychologie et l’humain sont les acteurs principaux. Original et réfléchi, il s’exprime avec un cinéma où la philosophie et le symbolisme prennent tout leur sens. « J’aime créer des univers où le dénouement est cérébral et psychologique. En posant des questions existentielles, par ainsi montrer toute mon admiration envers la force du cinéma néoréaliste »

Né le 16 mai 1983 à Casablanca, Ayoub s’envole très jeune vers l’Espagne où il obtient son baccalauréat à l’École Américaine de Madrid (2001). Bac en poche, il poursuit ses études à l’Université De Miami en gestion et finance (2005). Son amour pour le cinéma le rattrape et il intègre la célèbre école d’arts dramatiques, The Lee Strasberg Theatre & Film Institute à Los Angeles (2008).

Ayoub produit et réalise d’abord des vidéoclips et des courts documentaires pour plusieurs groupes de rock indépendant. En 2009, il commence son incursion dans la fiction, en écrivant une série de bandes dessinées en collaboration avec l’artiste de Marvel, Juan Doe.

Son premier court métrage « Artificio Conceal », tourné à Londres, sort en 2015 et se fait sélectionner dans une cinquantaine de festivals au cours de la même année, dont la sélection de court-métrages à Cannes.

Passionné par les créations inédites, Ayoub publie en parallèle une bande dessinée à l’occasion des 40 ans de la Marche Verte, en collaboration avec le dessinateur Juan Doe de Marvel, le journaliste Omar Mrani et le photographe Bruno Barbey.

Dessiné dans un style propre à celui de Marvel, l’édition de cet ouvrage de 44 pages a valu au jeune réalisateur un Wissam par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

En 2016, Ayoub part jusqu’en Mongolie pour réaliser son premier long-métrage « Le monde dont on rêve n’existe pas ». Il fait sa première mondiale en Inde, durant la 22ème édition du Kerala Film Festival, où il a également été sélectionné dans la catégorie “Meilleur film”.

En Islande, il signe son deuxième long-métrage «  Un océan de lumière », où il intègre de grandes quêtes scientifiques et existentielles pour raconter l’histoire de trois hommes : un scientifique, un prêtre et un pêcheur dont les perspectives et les destins divergent. Un film choral où Ayoub ressort toute la beauté des paysages islandais dans l’intensité de ses personnages.

Premier réalisateur marocain à tourner au Japon et en Japonais, Qanir dirige en 2018 deux grands noms du cinéma japonais : Lee Murayama, partenaire à l’écran de Tom Cruise dans «Le Dernier Samouraï», ainsi que la star montante Mika Hijii, découverte de la saga sensation japonaise « Ninja ».

Le film expérimental « Darkness of Otherwhere », 3ème long-métrage du réalisateur, sort ainsi en 2019 et se fait sélectionner dans plus de 12 festivals à travers le monde.

Il décroche en 2020 le prix du meilleur film expérimental à Venice Film Week et au Toronto Art House Film Festival.

En 2022, Ayoub tente de tourner son 4eme long métrage en Russie lorsque la guerre explose et il est obligé, avec son équipe de quitter le pays avant de pouvoir terminer leur tournage.

 

PRIX ET NOMINATIONS

 

Darkness of Otherwhere

Long-métrage – 2019

 

Prix :

  • Venice Film Week – Prix du meilleur film expérimental
  • Toronto Art House Film Festival – Prix du meilleur film expérimental
  • Festival international du film Horsetooth – Prix du Meilleur film étranger et Prix du meilleur long métrage
  • We Make Movies International Film Festival – Prix du meilleur film expérimental
  • Obskuur Ghent Film Festival – Prix du meilleur film expérimental
  • New Jersey Independent Film Festival – Prix du meilleur long métrage

 

Nominations en 2019 et 2020 :

  • Amsterdam festival du film indépendant
  • Aarhus Film Festival
  • New York Cinematography Awards
  • Brussels Independent Film Festival
  • Palma de Mallorca International FIlm Festival
  • Geelong Biennale (Melbourne, Australia)
  • Santorini Film Festival
  • Osaka Film Festival
  • Central Alberta Festival Film Festival
  • Marbella International Film Festival
  • Sands International Film Festival

 

Sea of ​​Light / Un océan de lumière

Long-métrage – 2018

 

Prix:

  • Wellington Film Festival – Prix du Meilleur film étranger
  • Santa Cruz International Film Festival – Prix du meilleur film expérimental

 

Nominations en 2018 :

  • UTAH Film Festival Awards
  • Rome Independent Cinema Festival
  • London International Motion Picture Awards
  • Rome Independent Prisma

 

Le Monde Dont on Rêve N’existe Pas

Long-métrage – 2017

 

Prix:

  • Festival du film d’Ischia (Italie) 2017 – Prix de la meilleure mise en scène
  • American Filmatic Arts Awards 2017  – Prix du meilleur film expérimental
  • Oregon International Film Awards 2017 – Prix du meilleur film expérimental
  • California Film Awards 2018  – Prix du meilleur long métrage narratif

 

Nominations entre 2017 et 2018 :

  • Festival international du film du Kerala
  • Festival du film de la Nouvelle-Orléans
  • Cardiff Festival international du film
  • Dublin Festival International du film
  • Festival du film Indépendant de Stockholm
  • Wales International Film Festival
  • Ischia International Film Festival

 

Artificio Conceal

Court-métrage – 2014

  • Fort Myers from Festival – Prix meilleur court métrage
  • Los Angeles Cinema Festival – Prix meilleur court métrage
  • Dada Saheb Film Festival – Prix meilleur court métrage
  • Festival Du Film Merveilleux de Paris – Prix meilleur court métrage
  • Zanzibar International Film Festival – Prix meilleur court métrage
  • Cannes Tout Court Film Festival – Sélection court-métrage de 2015

 

Nominations entre 2014 et 2015 :

  • Edinburgh International Film Festival
  • Seattle International Film Festival –
  • Maryland Film Festival
  • Salt Lake City International Film Festival
  • New York Shorts Festival
  • Sapporo International short film festival
  • California International short film festival
  • Fabriano International Film Festival
  • Marbella International Film Festival
  • Kraljevo Film Festival
  • Bangalore International Film Festival
  • Qatar Ajyal International Film Festival
  • Phillip K. dick Science Fiction Film Festival
  • Pune International Film Festival
  • Ozark shorts