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Neta Elkayam : un nouvel EP en hommage à l’héritage judéo marocain !

By décembre 25, 2020 Actu

La chanteuse Neta ElKayam vient de sortir son nouvel EP composé de trois morceaux, produit par le musicien Amit Hai Cohen. L’occasion de retrouver dans cet opus, la reprise qui l’a rendu célèbre Hak a mama de Zahra El Fassia ainsi que « Muhal Nensah » et « Muima ». Un ode au patrimoine châabi judéo- maghrébin.

 

Le duo est à l’affiche de «Dans tes yeux je vois mon pays» de Kamal Hachkar, un documentaire sur le retour au pays et la quête des racines, et du passé.

Dans le nouvel EP de l’auteure compositrice et interprète juive berbère et marocaine Neta ElKayam, il y a un air du pays, des racines, du passé. Composé de trois morceaux et produit par Amit Hai Cohen, le duo explore dans ce nouvel opus les passerelles entre mélodies pop et jazz, sample électro, et rythmes d’Afrique du Nord. Celle qui a une renomée internationale de par les nombreuses qu’elle a faite ces dernières années, a décidé d’enregistrer pendant le confinement. «Nous n’avions jamais le temps, vu le nombre de concerts l’année. Ce confinement nous a permis de nous poser et de mettre en boite toutes les reprises qu’on a eu plaisir à jouer un peu partout dans le monde» confie la musicienne qui a fait vibrer l’axe Jérusalem-Casablanca en montant sur les scènes les plus prestigieuses, entourée des plus grands orchestres et musiciens. Elle a reçu de nombreux prix, notamment le prix ACUM et le prix Sami Michael. Aussi elle a été nominée aux Ophir Oscars pour son rôle principal dans la comédie musicale «Red Fields» (Mami), 2019.

Trois morceaux pour commencer
Dans cet EP, trois morceaux arrangés et produits par Amit Hai Cohen montrent le bel univers du duo. Le premier morceau, Hak a Mama, classique de la chanson traditionnelle, a d’abord été chanté par la grande Cheikha juive marocaine Zahra El Fassia dans les années ‘20. Neta ElKayam a chanté pour la première fois cette chanson sur scène au Maroc en 2013, lors du Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira. C’est depuis devenu un tube, interprété des dizaine de fois et visionné sur le net par des millions de personnes. Dans une vibe hip-hop, ce morceau sort pour la première fois en single.
En second vient, Muhal Nensah, une chanson d’amour des années ‘60 du musicien Sliman Almagribi (Shlomo Ben Hamu). Neta et son groupe ont joué et enregistré ce morceau dans une version electrojazz pour la sélection «Indie City Jerusalem». Après l’effet viral de cette vidéo, ce morceau est enfin sorti en single. Enfin, le morceau, Muima, est basé sur un poème de Moshe Ben Hamu, enregistré dans les années ‘70 par la chanteuse Jasmine Almagribia. Neta se l’approprie en créant dans une atmosphère musicale contemporaine, une allégorie entre l’abandon de la mère et l’oubli de la langue et des trésors du passé.