Alors que les vacances approchent et que les résultats du premier trimestre ont été révélés, prendre le temps de faire un bilan avec son enfant ne peut qu’être fructueux. Ecueil pour beaucoup d’élèves, ces premiers mois seront bien vite derrière lui dès lors que l’enfant sera prêt à repartir du bon pied au second trimestre.
Texte Mélanie Wilms · Photos DR
Parce que rebondir face aux difficultés du premier trimestre est décisif pour tracer la voie de la réussite de l’année, il est primordial de rappeler à son enfant qu’en tant que parents, vous êtes là pour l’accompagner et le soutenir. Le mental des parents ayant un rôle considérable sur la sécurité de l’enfant sur le plan émotionnel, il est de surcroît essentiel qu’il soit entouré de vos encouragements et non pas d’une pression vaine visant l’excellence. L’enfant devant en outre apprendre à avoir confiance en lui et à être fier de ses efforts et de ses progrès, les comparaisons au sein de la fratrie sont bien entendu à proscrire. L’adoption d’une attitude positive contribuera à diminuer son stress et par là même à accéder à toutes ses capacités.
Une identification salutaire
Face aux premières mauvaises notes, inutile de dramatiser la situation et de céder aux remontrances ou aux punitions! En tentant de créer un échange sincère avec son enfant, il est intéressant d’identifier les raisons de ses difficultés. Manque d’organisation, de motivation, de confiance en soi mais aussi troubles de l’apprentissage, troubles psychologiques ou difficultés d’intégration sont autant de voies à explorer. Plus encore, l’encourager à ne pas s’arrêter au premier échec participe à lui inculquer, en plus de la motivation, la persévérance, autre clé de la réussite scolaire.
Des ajustements nécessaires
Derrière les difficultés du premier trimestre, se trouvent régulièrement des problèmes d’organisation. Permettant de gagner du temps et de faciliter l’assimilation des leçons, la définition d’une méthodologie de travail adaptée est importante. A la maison, on veille également à mettre en place une aide au devoir efficace. Notons que le rôle du parent n’est pas de faire les travaux à la place de l’enfant mais plutôt à l’aider à diriger sa réflexion, à lui indiquer comment rechercher les éléments demandés (livres, cahiers, web). A la fin de la journée, reprendre les éléments mal compris, mettre au propre les notes prises trop vite voire même schématiser certaines leçons sont autant d’actions qui peuvent faciliter l’assimilation progressive.
En cas de blocage, opter pour un accompagnement auprès d’un thérapeute assure de définir rapidement le profil d’apprentissage de l’enfant et de définir efficacement les axes de travail fondamentaux.
Un ressourcement essentiel
La vivacité en classe est également un facteur déterminant dans le cadre de la réussite scolaire. Rythme de sommeil perturbé ou agenda trop chargé peuvent en effet contribuer à un manque de concentration lors des leçons et par là même provoquer des difficultés d’assimilation. Participant assurément au développement cognitif et social des enfants, les activités parascolaires doivent, de ce fait, être programmées avec discernement. Notons qu’en termes de réussite scolaire, les activités parascolaires favorisent une meilleure adaptation à l’école. En effet, ceux-ci améliorent la disponibilité aux apprentissages et la synchronisation de l’attention.