À seulement neuf ans, Yahya Belkhayat s’est déjà fait un nom dans le monde de la randonnée et de l’escalade en devenant le plus jeune grimpeur de montagne en Afrique du Nord et dans le monde arabe. Entre études et exploits montagnards, ce jeune passionné partage son incroyable parcours et ses aspirations futures. Découvrez l’histoire d’un garçon hors du commun qui, malgré son jeune âge, a déjà des leçons de vie à partager.
À neuf ans, Yahya Belkhayat, le petit grimpeur marocain, gravit les sommets avec la détermination d’un vétéran, tout en équilibrant sa passion avec ses études, incarnant la persévérance, le courage et l’inspiration pour tous ceux qui osent rêver
Pourrais-tu te présenter brièvement ?
Mon nom est Yahya Belkhayat, mais on me connaît également sous le nom du « petit randonneur et grimpeur marocain ».
J’ai seulement neuf ans, et je suis actuellement le plus jeune grimpeur de montagne en Afrique du Nord et dans le monde arabe.
En dehors de la randonnée et de l’escalade, j’ai d’autres passions qui incluent la lecture, le vélo et la natation.
J’ai débuté l’escalade à l’âge de quatre ans, et ma toute première ascension fut celle du sommet de Toufliht, culminant à 2167 mètres d’altitude, alors que je n’avais que quatre ans et neuf mois.
Comment équilibres-tu ta passion pour la montagne avec tes études ?
Je parviens à équilibrer mes études et ma passion pour la montagne avec l’aide précieuse de mon père. Lorsque je n’ai pas d’études ou d’examens urgents, je profite de mon temps libre pour me consacrer pleinement à cette activité qui me procure une énergie positive incroyable et m’apprend des valeurs telles que la patience, le dépassement de soi et la détermination.
Après avoir gravi le mont Toubkal en tant que plus jeune grimpeur, comment te sentais-tu ?
Atteindre le sommet du mont Toubkal a été une expérience inoubliable à tous égards. J’ai ressenti une immense fierté et une profonde gratitude en réalisant cet exploit à l’âge de cinq ans, malgré toutes les difficultés et les conditions. J’ai déjà réussi à gravir 22 sommets de montagne, un chiffre impressionnant pour mon jeune âge. Cette expérience m’a appris la patience, le courage, l’indépendance et la persévérance.
Comment un enfant de ton âge gère-t-il les défis et dangers d’une expédition en montagne ?
Cette expédition a été une expérience exceptionnelle. Avec le soutien inconditionnel de mon père et de ma famille, j’ai surmonté les obstacles avec un objectif clair en tête : atteindre le sommet. Après cet exploit, j’ai ressenti une incroyable sensation de victoire face à toutes les difficultés, ce qui a renforcé mes aspirations futures. À présent, je vise à gravir encore plus de sommets, notamment le mont Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique, l’année prochaine, et à hisser fièrement le drapeau de mon pays là-haut, en devenant la plus jeune personne à atteindre ce sommet. J’espère pouvoir trouver des sponsors pour réaliser ce projet.
Quels lieux conseillerais-tu aux enfants de ton âge voulant vivre une expérience similaire ?
Il y a de nombreux endroits que je recommanderais aux enfants de mon âge, comme la région d’Imlil près de Marrakech ou la région d’Imsefrane près d’Azilal, pour n’en nommer que quelques-uns.
Que diriez-vous aux parents dont les enfants veulent suivre vos pas ?
Mon conseil serait de les encourager à valoriser les études, à promouvoir la pratique du sport et à réduire le temps passé devant les écrans. Grâce à mon expérience, je suis devenu une source d’inspiration pour de nombreux enfants au Maroc et dans certains pays arabes, où des campagnes sont menées pour réduire le temps d’écran chez les enfants et encourager la pratique du sport, comme la randonnée en montagne, qui demande seulement de la détermination et du soutien.