Le manque de sommeil chez les enfants peut affecter leur développement moteur et cognitif, particulièrement chez ceux atteints de troubles comme la dyspraxie. Souhaila Bouanis, psychomotricienne, nous éclaire sur ces impacts et propose des solutions.
Un sommeil de qualité est le pilier essentiel du développement moteur, cognitif et émotionnel de l’enfant
Souhaila Bouanis souligne que le sommeil est vital pour la récupération musculaire et l’intégration motrice. «Un enfant fatigué peut être maladroit, agité et avoir du mal à se concentrer, ce qui freine ses apprentissages», précise-t-elle.
Dyspraxie et sommeil : un duo à surveiller
Pour les enfants dyspraxiques, un mauvais sommeil aggrave les difficultés motrices et la fatigue. «Cela renforce leur stress et complique leurs gestes au quotidien», explique-t-elle. Un sommeil de qualité est crucial pour mieux gérer leurs symptômes.
Des solutions pour des nuits apaisées
Pour aider les enfants à mieux dormir, Souhaila recommande des activités relaxantes telles que le yoga doux, les exercices de respiration ou des massages légers. Ces pratiques favorisent la détente avant le coucher. De plus, instaurer une routine apaisante, limiter l’exposition aux écrans et créer un environnement calme dans la chambre jouent un rôle clé dans l’optimisation du sommeil.
Un cercle vertueux pour grandir sereinement
Un sommeil réparateur favorise non seulement le bien-être physique mais aussi les capacités d’apprentissage et de gestion des émotions. «C’est un pilier du développement global de l’enfant», conclut Souhaila Bouanis. Les parents, en mettant en place des habitudes adaptées, peuvent prévenir les effets négatifs à long terme du manque de sommeil et offrir à leurs enfants les conditions nécessaires pour s’épanouir pleinement.
AVIS DU PRO

Souhaila Bouanis
Psychomotricienne
Quelles activités apaisantes pour aider les enfants à mieux dormir ?
Il est conseillé d’opter pour des activités physiques modérées et des techniques de relaxation favorisant la détente. Par exemple, le yoga doux et les exercices de respiration comme la méthode «4-7-8» peuvent calmer l’esprit et le corps. Les jeux sensoriels, les massages légers, l’écoute de musique apaisante, ou encore des activités comme le dessin et les puzzles contribuent également à une atmosphère propice au sommeil. Créer une routine apaisante avant le coucher, éviter les écrans et maintenir des horaires réguliers renforcent ces bienfaits. Enfin, un environnement calme et confortable dans la chambre joue un rôle essentiel pour optimiser la qualité du sommeil.