Rizlen Zouak une athlète qui n'a jamais baissé les bras

@Alexis goudeau

Rizlen Zouak est une athlète marocaine très accomplie qui a déjà remporté de nombreux titres et qui est fière de ce qu’elle a réalisé. Dans cette interview, elle nous parle de sa carrière et de sa reconversion dans le MMA, de ses plus grandes fiertés et de ses espoirs pour l’avenir des femmes marocaines. Nous découvrirons son parcours et ses conseils pour les jeunes qui souhaitent entrer dans le monde du judo.

Quelle a été votre plus grande fierté en tant que sportive?
Ma plus grande fierté est ma carrière et tout ce que j’ai réalisé. Je suis fière de la femme que je suis devenue et de l’amour et du soutien que mes parents m’ont donné du début à la fin. Je me sens particulièrement fière des titres que j’ai remportés, notamment le drapeau marocain et les Jeux Olympiques. Ma plus grande fierté restera toujours mes parents, car c’est grâce à eux que je suis arrivée là aujourd’hui et que j’ai pu faire toutes les choses que j’ai faites au cours de ma carrière.

Comment avez-vous réussi à vous qualifier aux Jeux Olympiques?
J’ai réussi à me qualifier aux Jeux Olympiques en obtenant de bons résultats et en me classant dans le classement mondial.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans le MMA?
J’ai fait la connaissance de mon coach Fernand Lopez à l’INSEP et c’est là qu’il m’a parlé pour la première fois du MMA. Après les Jeux Olympiques de Rio 2016, j’ai décidé de me reconvertir dans le MMA.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés dans votre carrière de sportive?
Toutes les compétitions sont des grands défis, en particulier dans le MMA. La reconversion, en particulier, était un défi de taille. Affronter un octogone, participer aux Jeux olympiques, se présenter au championnat du monde et se mesurer à n’importe quel adversaire sont des épreuves exigeantes qui requièrent une préparation et un engagement sans faille.

Qu’avez-vous appris de votre expérience en tant que championne d’Afrique?
C’est toujours une fierté, mais ça n’a pas été un changement significatif dans ma vie. Je reçois plus de reconnaissance pour mes performances dans le MMA que pour celles que j’ai obtenues en Judo.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent entrer dans le monde du judo?
Il est important de ne jamais lâcher, d’aller au bout de ses rêves, et de toujours se rappeler que l’on est capable de réussir. Il est important d’être bien entouré de personnes qui nous soutiennent et d’être prêt à travailler très dur et à faire des sacrifices. Il est également important de se concentrer sur ses études, car une blessure peut vite arriver et personne n’est à l’abri d’un revers de fortune.

Quel est votre attachement au Maroc et à l’Afrique?
Le Maroc, c’est tout pour moi. C’est mon sang, mes souvenirs et ma fierté. C’est le pays de mes origines et une terre riche de ses habitants. L’Afrique est un continent rempli de beauté et de richesses, malgré les difficultés auxquelles ses habitants sont confrontés. Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est l’amour inconditionnel et l’hospitalité sans limites de ses habitants.

Quelles sont les réalisations que vous êtes le plus fière d’avoir accomplies?
Toute ma carrière, je me suis efforcée d’être une battante et de ne rien lâcher, même quand j’ai dû affronter des blessures et des problèmes de santé. J’ai eu l’honneur de participer à deux Jeux Olympiques et, même s’il m’est arrivé de connaître des défaites, je n’ai jamais baissé les bras pour poursuivre mes efforts et atteindre mes objectifs.

Quels sont vos espoirs pour l’avenir de la situation des femmes au Maroc ?
J’espère que le Maroc mettra davantage en avant les femmes sportives, car elles sont trop souvent mises de côté alors qu’elles sont une source d’inspiration et de fierté pour le pays. Je souhaite que leur rôle et leur contribution soient reconnus et valorisés, car cela représenterait un grand pas en avant pour le Maroc.