L’arrivée d’un bébé est un événement important dans la vie d’une famille.
Pour accueillir sereinement son enfant, il est important de préparer son accouchement. Quelles sont les étapes à suivre ?
Avec l’arrivée d’un bébé, toutes les familles sont emplies d’une joie sans pareil. Mais avant d’accueillir sereinement son enfant, il est essentiel de bien préparer son accouchement. Préparer l’accouchement signifie prendre des dispositions et suivre des étapes nécessaires pour être prêt le jour J.
Pour cela, il est important de bien s’informer sur les différentes possibilités qui s’offrent aux futurs parents.
Le choix du lieu et du personnel
La préparation à l’accouchement commence par le choix du lieu de naissance et du personnel médical.
La plupart des mamans et des papas sont libres de choisir entre l’accouchement à la maison, en maternité ou en clinique. Il est alors important de bien se renseigner et de prendre en compte le type de naissance souhaité, les conditions médicales de la maman et le budget disponible.
Les futurs parents peuvent également choisir entre un médecin, un sage-femme ou un gynécologue pour accoucher leur enfant. Pour faire le bon choix, il est nécessaire de bien se renseigner sur le type d’accouchement proposé par chaque professionnel.
La préparation physique
Une préparation physique adéquate est essentielle pour se préparer à l’accouchement. Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, telle que la marche ou la natation, qui peut aider à mieux gérer les douleurs et à préparer le corps à l’accouchement. Une alimentation saine et variée est également conseillée pour avoir une bonne santé et éviter les carences. Il est important de bien s’hydrater et de limiter la consommation de tabac et d’alcool.
La préparation psychologique
Il est important de bien se préparer psychologiquement avant l’accouchement, en discutant avec sa famille et ses proches et en se renseignant sur les différentes méthodes pour gérer la douleur et se détendre. Il est possible de prendre des cours de préparation à l’accouchement ou d’adhérer à un groupe de soutien pour mieux affronter cette étape importante. Il est également nécessaire de bien se reposer et de prendre des pauses pour prendre soin de soi et aborder sereinement l’arrivée de son enfant.
Le point de vue de l’expert
Dr Hicham Benabbes Taarji
Gynécologue Obstétricien
Quels sont les risques liés à l’accouchement ?
L’accouchement est souvent un moment de joie mais il est important de noter qu’il existe un pourcentage de risques associés.
Les risques les moins graves sont ceux tels que l’épisiotomie, une déchirure faite par le médecin dans la paroi vaginale pour aider le bébé à sortir.
Les risques plus graves sont l’hémorragie post-partum, la rupture utérine, l’infection et les douleurs pelviennes chroniques.
Heureusement, les complications sont rares et plus de 98 % des accouchements se déroulent sans problème.
Quels sont les différents types de douleurs ?
L’accouchement est une expérience qui peut être très douloureuse pour de nombreuses femmes.
Toutefois, la douleur est très subjective et certaines femmes sont mieux préparées psychologiquement et peuvent ainsi accoucher sans douleur ou avec une douleur supportable.
Afin de rendre cette expérience plus sereine, l’anesthésie locorégionale appelée péridurale est un moyen efficace pour supprimer la douleur tout en permettant aux contractions de se produire. Malgré des effets secondaires possibles tels que des maux de tête et des douleurs du dos, la péridurale est une option très sûre et s’avère bénéfique pour les femmes qui souhaitent accoucher par voie basse.
Quels sont les moyens de réduire les temps de l’accouchement ?
Les médecins sont à l’affût des signes de risques encourus lors d’un accouchement par voie basse.
L’activation du travail par le saintocinon, l’activation de l’ocytocine, une hormone qui permet de réguler et de donner des contractions, est surveillée par tochographie fœtale pour contrôler les contractions utérines et le rythme cardiaque fœtal. La durée de l’accouchement peut être accélérée en cas de risques infectieux, d’hypertension, de fatigue maternelle et de souffrance fœtale.
Dans ces cas, un passage à la césarienne peut être nécessaire.
