Aussi appelée ‘anxiété sociale’, la phobie sociale concernerait jusqu’à 10% de la population et favoriserait la dépression.
La phobie sociale nécessite souvent un traitement de fond sur plusieurs mois pour des résultats efficaces.
Aussi connue sous le nom d’anxiété sociale, la phobie sociale touche jusqu’à 10% de la population et peut conduire à la dépression. Ce trouble anxieux se manifeste par une peur intense dans des situations où l’individu se sent observé et jugé.
Qu’est-ce que la phobie sociale ?
La phobie sociale est un trouble anxieux distinct, marqué par une peur irrationnelle d’être jugé ou humilié dans des situations sociales. Contrairement à la phobie simple ou à l’agoraphobie, elle se concentre sur les interactions sociales, comme parler en public ou manger sous le regard des autres. Elle peut même se manifester sous forme de phobie scolaire chez les jeunes.
Causes et facteurs
Les origines exactes de la phobie sociale sont inconnues, mais un mélange de facteurs neurobiologiques, éducatifs, environnementaux et psychologiques est souvent impliqué. Un historique familial de phobie sociale peut également augmenter le risque de développer ce trouble.
Risques associés
Une forme grave de phobie sociale affecte environ 3% de la population, et une forme plus légère 10%. Non traitée, elle peut entraîner une dépression sévère, une dépendance à l’alcool ou d’autres substances, et même des risques de suicide.
AVIS DU PRO
Comment la phobie sociale favorise-t-elle les comportements autodestructeurs et quels en sont les premiers signes ?
Bien que la phobie sociale ne conduise pas nécessairement à des comportements autodestructeurs, elle peut en augmenter le risque, en particulier chez les personnes atteintes de troubles de la personnalité comme le borderline. Ces individus ont tendance à recourir à des conduites addictives, notamment la drogue, pour pallier leur phobie, ce qui représente un comportement autodestructeur en soi.