Du 23 avril au 24 mai 2024, Najia Mehadji présente sa quatrième exposition individuelle « Rosebud » à la galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca. Inspirée par la série « War Flower » et le film « Citizen Kane », Mehadji revisite le symbole de la rose, exprimant compassion et amour face aux tragédies humaines.
La quintessence de la vie à travers la peinture
Dans cette exposition, Najia Mehadji déploie une maîtrise exceptionnelle de la forme et du mouvement, créant une symbiose entre le sensuel et le spirituel qui illumine la vie. Comme l’explique Brahim Alaoui, historien de l’art, dans le texte du catalogue, les œuvres de Mehadji conjuguent dextérité, impulsion et liberté, où le corps et l’esprit s’unissent dans un geste continu. Cette série « Rosebud » représente donc la quintessence de l’expérience et de la réflexion de l’artiste, offrant une nouvelle perspective sur la manière dont l’art peut célébrer la lumière de l’existence.
Une carrière marquée par l’innovation et la tradition
Depuis ses débuts dans les années 80, Najia Mehadji a su créer une synthèse unique entre les éléments de l’art contemporain et de l’art islamique, forgeant ainsi son propre style qui réinvente constamment son art. Reconnue comme l’une des artistes majeures de la scène africaine, elle explore sans cesse de nouvelles possibilités d’expression tout en maintenant un geste artistique reconnaissable et emblématique qui interroge le mystère de la peinture. Sa gestuelle, libre et parfaitement maîtrisée, devient un langage à part entière, capable de percer les profondeurs de la condition humaine.
Une résonance internationale
Les œuvres de Najia Mehadji sont présentes dans des collections mondiales prestigieuses, soulignant son impact artistique. Entre Paris et Essaouira, l’artiste continue de vivre et de travailler, repoussant les frontières de la création artistique. L’exposition « Rosebud » à L’Atelier 21 n’est pas seulement une célébration de son talent, mais aussi une invitation à réfléchir sur les thèmes universels de l’amour, de la beauté, de l’éphémère, et de la compassion face aux réalités.
