La moto, plus qu’un simple véhicule, est un symbole de liberté, d’évasion et parfois même une histoire de famille. Mounir Al-Shahi en est l’exemple parfait. Père attentionné et motard passionné, il a su transmettre à ses filles bien plus qu’une simple passion pour les deux-roues. Il partage avec nous les origines du projet « Mounir Family », son amour indéfectible pour la moto et les valeurs qu’il souhaite inculquer à travers elle.
Au cœur du rugissement d’une moto, il y a une mélodie de liens familiaux ; où un père et ses filles tracent ensemble la route de leurs rêves et passions.
Qui est Mounir et comment est née l’idée de la page « Mounir Family » ?
Mon nom est Mounir Al-Shahi, j’ai 37 ans et je suis le père de deux filles, Nermin et Reem. L’idée de « Mounir Family » a commencé entre mes filles et moi. Lorsque j’ai parlé avec elles, elles ont suggéré de partager les moments familiaux que nous vivons à la maison et à l’extérieur, en tant que père qui voyage avec ses filles sur sa moto et partage son talent avec elles. Cela renforce également le lien entre nous à travers ces activités sportives et de voyage. De plus, l’idée de « Mounir Family » vise à encourager les parents, en particulier les pères, à se rapprocher davantage de leurs enfants et à partager leurs talents pour renforcer les relations.
Comment avez-vous découvert votre passion pour la moto ?
Mon amour pour les motos remonte à mon enfance. C’est un amour de longue date. Quand j’étais enfant, dès que j’entendais le bruit d’une moto, une sensation agréable m’envahissait et je voulais regarder ses détails pendant des heures. Le son d’une moto en mouvement me donnait une sensation d’énergie et renforçait mon désir d’en acheter une à l’avenir. Ce rêve m’a suivi jusqu’à ce que j’acquiers ma propre moto.
Quelles sont les plus grandes distances que vous avez parcourues à moto ?
La plus grande distance que j’ai parcourue en moto était de Casablanca à Dakhla, aller-retour. La plus longue distance que j’ai parcourue avec ma fille Nermin lorsqu’elle m’accompagnait était de Casablanca à Agadir.
Comment avez-vous eu l’idée de transmettre cette passion, malgré sa difficulté, à vos filles à un jeune âge, surtout qu’elle est plus masculine ?
Concernant mes filles, leur choix de suivre le chemin de leur père est venu naturellement. Depuis leur naissance, elles ont vu et entendu des motos, surtout qu’elles voyaient que je voyageais souvent en moto. Pour moi, la moto est ma passion et mon seul échappatoire. Je consacrais chaque week-end à mes filles et à moi pour voyager avec ma moto. Toutes ces raisons ont contribué à leur amour pour les motos.
Comment cette passion influence-t-elle votre équilibre mental et professionnel ?
Il n’y a rien d’autre qui me détende autant que la moto. Beaucoup peuvent craindre cette passion car les motos peuvent être mortelles, et les parents en particulier peuvent toujours craindre pour la vie de leur enfant. De nombreuses personnes m’ont conseillé de m’éloigner des motos, mais je ne peux vraiment pas m’en éloigner ni imaginer ma vie sans ma moto. Même lorsque ma santé déclinera avec l’âge, simplement entendre le bruit d’une moto me réconfortera.
Quel est votre message pour les jeunes motards qui mettent en danger leur vie et celle d’autrui en conduisant imprudemment, particulièrement lors de leurs exhibitions dans les rues ?
Le conseil que je peux donner à n’importe quel jeune est que lorsqu’il monte sur sa moto, il doit penser à sa famille qui l’attend et qui veut qu’il revienne sain et sauf. Il peut assouvir sa passion, mais il doit le faire avec prudence et réflexion, surtout sur la route où les motos sont parmi les principales causes d’accidents.
