Si l’école apporte épanouissement et connaissances, elle peut également pour certains enfants être source de souffrances… Nous vous présentons ici, niveaux par quelles sont elles. Les connaître permet aux parents de mieux accompagner leurs enfants…
Dans les classes de maternelle
Il peut arriver que les classes soient trop pleines. Les jeunes enfants peuvent alors se sentir délaissés par l’adulte (le maître ou la maîtresse) débordé par le grand nombre d’élèves. Mais c’est surtout la grandeur de l’espace et le bruit qui les indispose le plus. C’est l’âge où ils ont le plus besoin de calme et de la bienveillance des adultes. Il faut les rassurer le plus possible en les entourant au maximum.
Dans les classes de primaire
Entre 6 et 8 ans
Entre 6 et 8 ans, c’est le moment où les enfants commencent à ressentir ce qu’attendent les adultes sur ce qu’ils sont capables d’apprendre. Ils se sentent jugés et le risque est grand qu’ils se mettent à perdre confiance en eux. L’apprentissage doit alors se faire selon leurs besoins personnels. Si certains ont besoin de compétition et de défi pour s’épanouir, d’autres demandent au contraire d’être choyés, rassurés et ne veulent surtout pas être objets de comparaison.
Entre 8 et 11 ans
Aux environs des 8-11 ans, ce sont les relations affectives qui peuvent occasionner des souffrances. En effet, plus les enfants prennent de distances avec leur entourage familial, plus il est nécessaire qu’ils soient rassurés par leurs copains et copines. Ils font partie de plusieurs bandes de copains (c’est différent des clans figés de l’adolescence). C’est le début de leur opposition aux adultes et celui où il signe leur appartenance à leur groupe d’amis.
Dans les classes de collège
Se frotter à un nouvel univers et s’y montrer à la hauteur s’avère être l’enjeu principal de ces élèves, désormais adolescents. Ils sont énormément travaillés par leur puberté et cela génère des classes fort excitées et excitantes, notamment chez les ados garçons. C’est LE groupe d’amis qui fait figure d’autorité. Le pire serait l’exclusion de ce groupe, de ce clan. Dans l’idée de se rassurer, les adolescents sont à la recherche de copains-copines plus en souffrance qu’eux. Et, c’est également le moment où hélas, les cas de harcèlements se multiplient…
Apprendre passe alors au second plan par rapport aux préoccupations et inquiétudes de ces élèves collégiens.C’est un décalage total avec les parents qui eux attendent fébrilement la grande sélection de fin d’année de troisième. Les parents sont préoccupés par LE futur de leurs enfants tandis qu’eux ne voient juste que la fin de semaine.
Il y a ainsi beaucoup de conflits parents-enfants autour de la scolarité et de l’avenir professionnel… Ces conflits s’avèrent accentués par le fait que la croissance du cerveau chez l’adolescent génère un ajustement émotionnel des plus mauvais. Cela produit également des troubles de l’humeur assez importants.
Tous ces phénomènes occasionnent incompréhensions et souffrances aussi bien chez les ados que chez leurs parents… Il faut donc rétablir la communication pour les solutionner…
