fbpx

Les études supérieures et autres frais scolaires : des dépenses à projeter!

By octobre 19, 2021 Conso

Bien que l’idée d’épargner pour les études de ses enfants est bien ancrée dans l’esprit des parents, il n’est pas toujours évident de mettre de l’argent de côté quand les dépenses quotidiennes sont déjà élevées. Les coups durs étaient légions, surtout en cette période, l’octroi d’un crédit se révèle bien souvent la solution la plus efficace pour permettre aux familles de faire face aux couts des études supérieures sereinement.

 

Plan Epargne Education pour financer les études de ses enfants en toute tranquillité

Aujourd’hui, le cout des études supérieures des enfants peut littéralement faire couler notre budget. Représentant des sommes considérables, et de surcroit si l’étudiant souhaite faire son cursus à l’étranger, elles peuvent heureusement être financée à l’avance à travers différentes formules séduisante, connues par le Plan Epargne Education (PEE), proposées par tous les établissements bancaires. Ce compte épargne éducation à l’avantage d’être très flexible tant au niveau des montants que des périodes (mensuels, trimestriels) de versements. Si ce plan d’épargne est un excellent investissement, l’éducation étant la clé de la réussite, il n’est pas toujours possible de l’alimenter en conséquence.

Quand la prévoyance ne suffit pas
Aujourd’hui, les prêts étudiants s’avèrent être une solution efficace pour tous. Ils font d’ailleurs l’unanimité auprès des banques et organismes de crédit. En effet, si il y encore une bonne dizaine d’année, les produits bancaires destinés à l’enseignement étaient encore sporadiques, et proposés dans quelques établissement seulement, aujourd’hui ils représentent une véritable manne. Et pour cause, financer les études supérieures d’un jeune permet par la suite de le fidéliser en tant que client salarié. Car qui sait ? Les étudiants d’aujourd’hui seront peut être les futurs cadres de demain qui seront affiliés auprès des mêmes banques.

Une impulsion nécessaire
A l’origine, l’Etat, principal garant des prêts à l’enseignement. Ce qui a permis à ce type de crédit de carburer, c’est le fonds de garantie consenti par l’Etat aux étudiants qui poursuivaient leurs études au Maroc. Ce dernier s’appelait Enseignement Plus et permettait de servir de parapluie pour les banques, les couvrant contre tout risque de non remboursement des prêts octroyés aux étudiants à hauteur de 60. Aujourd’hui, nous sommes bien loin des débuts prosaïques de ce type de crédit. L’offre des banques est devenue parfaitement rodée et étoffée. Elle comprend des financements adaptés aux différentes universités ou écoles que ce soit au Maroc ou à l’étranger. Ces financements peuvent couvrir aussi bien les frais de scolarité que les frais liés à la vie estudiantine comme l’alimentation, le logement ou l’achat d’un ordinateur.

Une garantie solide
Dans tous les cas de figure, l’octroi du crédit reste tributaire de la caution qu’une personne résidente au Maroc, de préférence l’un des parents, présente à la banque. L’emprunteur doit être âgé de moins de 25 ans. Il doit être de nationalité marocaine et doit poursuivre ses études dans des filières bien précises. Certaines banques imposent une liste restrictive d’établissements pour pouvoir délivrer le crédit. Comme pour un crédit à la consommation classique, le taux d’interêt oscille entre 6% et 7%, à l’heure où les frais de dossier fluctuent selon les banques entre 200 et 500 DH. Le plafond du montant accordé en crédit est, quant à lui, limité à 250 000 DH, sans qu’aucun prélévement, à part sur les intérêts, ne soit effectué durant les six premières années. L’idée derrière ce remboursement différé sur six ans est que l’étudiant débiteur a besoin en moyenne de 5 années pour terminer ses études (en obtenant par exemple un Master 2), en plus d’un délai d’un an pour trouver du travail. Suite à quoi il pourra enfin rembourser le crédit qui lui avait été octroyé.

Le PEE, comment ca marche ?
Ce contrat est souscrit par une personne physique auprès d’une banque ou une entreprise d’assurance et réassurance, en vertu duquel le souscripteur s’engage à procéder à des versements réguliers rémunérés pendant la phase de constitution de l’épargne. Cette formule inédite, qui date déjà de quelques années, assure à l’enfant, à 18 ans un joli pactole, exonéré d’impôts. Cette solution séduit de plus en plus de Marocains, et les offres des banques privilégient la souplesse puisque le compte épargne éducation démarre avec un versement initial de 500 DH, et peut être alimenté par des versements à partir de 100 ou 200 DH. Les versements peuvent être mensuels, trimestriels, semestriels ou encore annuels. Des versements exceptionnels sont même proposés au souscripteur. Les sommes investies dans ledit plan sont destinées au financement des études des enfants à charge. Le souscripteur peut alimenter autant de comptes que d’enfants à sa charge. Seule condition, et conformément à la loi, le compte épargne ne peut excéder la somme de 300 000 DH par enfant. Les versements, dont les modalités sont définis par le contrat liant le souscripteur et l’organisme financier, ne peuvent être inférieurs à 1500 DH par an.