A quelques semaines du terme, l’attente commence généralement à se faire longue pour la future maman. Ces trois derniers mois, qui sont souvent l’occasion de préparer la venue du nouveau-né, en achetant de multiples accessoires, peuvent également être le moment de se préparer à deux, psychologiquement, à la venue de ce petit être qui va considérablement bousculer les habitudes du couple.
Texte Mélanie Wilms · Photos DR
Consultant toujours aussi régulièrement son gynécologue, la future maman peut ajouter à ses rendez-vous, quelques séances de préparation à l’accouchement auprès d’une sage femme. Permettant d’appréhender avec davantage de sérénité le jour J, ces séances peuvent renseigner, surtout les jeunes mamans, étant pour la première fois enceinte, sur la façon d’aborder l’accouchement, sur l’attitude à adopter lors des contractions, sur la manière de respirer, etc. A cela peut bien sûr venir s’adjoindre des moments voués à la relaxation et à la respiration lors de séances de yoga, de sophrologie ou encore de méditation.
Le yoga prénatal
Très en vue, le yoga prénatal pratiqué dès le début de la grossesse, assure, en plus d’une pratique sportive douce, d’aider la future maman à conserver une bonne posture et un bon équilibre, à prendre conscience de son périnée, à le renforcer et l’assouplir ainsi qu’accueillir avec sérénité les modifications hormonales, physiques et psychiques de cette période de grands changements.
7 mois
40 cm – 1,7 kg – Très mobile, le bébé reste rarement plus d’une heure sans bouger. Il est dodu, à des cheveux et ses cinq sens se sont beaucoup affinés.
«A l’exception d’anomalies particulières, la pratique sportive en version douce (marche, natation, yoga) n’est pas exclue. Les sports intensifs et de contact risquent quant à eux de provoquer des contractions.»
8 mois
45 à 47 cm – 2,4 kg – Le foie, le cœur, les poumons se fignolent. Sa tête est généralement en bas, proche de la sortie.
Un tournant pour le couple!
Arrivée au 7ème mois de grossesse, la future maman a généralement pris pas mal de kilos. Il n’est pas toujours simple pour elle d’accepter ses formes. Parfois, il en est de même pour son époux qui a du mal à voir le terme de la grossesse arriver. A noter que les pères ne sont pas non plus à l’abri d’un coup de blues durant la grossesse ou à l’arrivée de l’enfant. La projection d’un changement de vie, la peur de ce nouvel engagement, des comportements changeants chez sa partenaire notamment à cause des hormones font que les hommes se trouvent souvent déboussolés et n’arrivent pas à trouver leur place aux côtés de la future maman. Pour aborder la naissance avec plus de sérénité, le mieux demeure de communiquer et d’échanger par rapport à leurs craintes. De nombreux ouvrages, sites internet et blogs permettent aussi de s’informer car finalement être parents, ca s’apprend!
Matière à réflexion!
Pour aider le futur papa à vivre pleinement sa paternité, ce petit guide pratique répond clairement aux questions essentielles qui pourraient bien se bousculer dans sa tête. Qu’est-ce que devenir père? Comment accompagner la future maman? Que transmettre à son enfant? Quel père serai-je? Il reprend également quelques repères médicaux et informations pratiques quant à la santé de la maman et du bébé.
9 mois
50 cm – 3,3kg – Il prend environ 30 g par jour et n’a plus beaucoup de place dans l’utérus. Il est prêt pour le grand départ.
La position du bébé, un facteur clé?
– A partir de la 32ème semaine, la position définitive du bébé est généralement acquise.
– La position idéale pour un accouchement par voie naturelle est la position céphalique.
– En cas de positionnement en siège, il peut être prescrit d’effectuer une césarienne, toutefois si l’accouchement par voie naturelle demeure envisageable en fonction de l’état de la maman et de la largeur de son bassin (scanner à l’appui).
– Autrefois, des versions par manœuvre externe étaient envisagées. Aujourd’hui, elles sont de plus en plus rares. Il convient de rappeler qu’elles doivent être pratiquées en clinique et à terme, les risques de décollement du placenta étant importants.
L’écographie du troisième trimestre, un indicateur du déroulé du jour J
– Pratiquée aux 32ème -34ème semaines, elle permet de vérifier la position du fœtus, sa taille, la position du placenta.
– L’identification de la position permet au praticien de prévoir les modalités de l’accouchement sans complications.
– Le plus souvent, l’enfant a une position céphalique, c’est-à-dire la tête la première vers la sortie; la tête ayant un poids supérieur au reste du corps, une bascule se fait naturellement. Cette rotation peut toutefois être enrayée par différents facteurs comme un cordon ombilical trop court ou une anomalie de l’utérus tel un fibrome utérin, etc.
– La position du placenta est un paramètre clé. En étant trop bas et en recouvrant le col de l’utérus, il ne permettra pas un accouchement par les voies naturelles.