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La malbouffe perturbe le cerveau et entraîne l’obésité

By octobre 9, 2023 octobre 11th, 2023 Actu

Une étude menée par des chercheurs du Penn State College of Medecine, aux Etats-Unis, a révélé que la malbouffe modifie les voies neurologiques du cerveau, réduisant sa capacité à réguler l’apport calorique et contribuant à l’obésité. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles interventions pour rétablir la régulation calorique chez l’homme.

Le rôle des astrocytes
Les astrocytes sont des cellules en forme d’étoiles chargées de réguler l’apport calorique à court terme. Lors de cette étude, les chercheurs ont noté que leurs astrocytes se désensibilisaient lorsque les rats étaient soumis à un régime riche en graisses et calories. Cette baisse d’activité perturbait la digestion et l’appétit et limitait la capacité du cerveau à réguler l’apport calorique.

Une ouverture vers de nouvelles interventions
Le Dr Kirsteen Browning, principale auteure de l’étude, estime qu’il est encore difficile de savoir si la baisse d’activité des astrocytes est la cause ou le résultat de la suralimentation. Elle affirme cependant qu’il est possible de réactiver la capacité apparente perdue du cerveau à réguler l’apport calorique. Ces interventions pourraient conduire à une pilule anti-obésité ciblant les neurones du cerveau.
Près de deux tiers des adultes dans le monde sont en situation de surpoids ou d’obésité et, selon les projections, ce pourcentage risque de s’accroitre considérablement d’ici 2060. Les chercheurs américains prévoient d’explorer davantage l’action des aliments gras sur le cerveau et de mener des expériences sur l’être humain afin de confirmer si le même mécanisme se produit chez lui.

 

AVIS DU PRO

Niema BENYAHYA
Coach en nutrition

Quels nutriments mon adolescent perd-il avec trop de fast-food?
Les fibres alimentaires, indispensables à une bonne digestion et à la prévention de certaines maladies chroniques, sont un exemple typique de ce qui manque dans la plupart des menus de fast-food. Ces fibres sont principalement trouvées dans les fruits, les légumes, les céréales complètes et les légumineuses, aliments rarement au centre des offres de fast-food.
En ce qui concerne les vitamines et minéraux, des déficits peuvent se manifester en vitamine A, qui est essentielle pour la vision; vitamine C, cruciale pour la guérison et la santé immunitaire; et vitamine D, indispensable pour la santé osseuse. De même, des minéraux comme le calcium, nécessaire à la formation des os, ou le fer, essentiel pour le transport de l’oxygène, peuvent être insuffisamment présents.
Les fast-foods négligent souvent les oméga-3, antioxydants et probiotiques, essentiels pour la santé cardiaque, cérébrale et intestinale.