Au quotidien, diverses sont les formes de harcèlement qu’un enfant peut subir. Souvent, voire même toujours, le harcèlement vient d’un entourage proche et familier. Un individu, en particulier un enfant, devient victime de harcèlement de par une différence de genre, de peau, de taille, d’éducation, etc. Bref, nombreuses sont les sources d’un harcèlement. Aussi, il se présente sous diverses formes. Il est toutefois difficile de reconnaître une personne qui subit un harcèlement bien que des signes extérieurs soient parfois émis par l’enfant. Comment reconnaître alors un enfant qui subit le harcèlement, en particulier en milieu scolaire ? Comment déterminer si notre enfant subit ce type de mauvais traitement ? Tout est dit ci-après.
Différence entre harcèlement et conflit
Il arrive que les enfants, entre eux, se bagarrent ou se défient, sans pour autant se faire harceler. Nous-mêmes, étant enfants, nous avons connu ce genre de conflit entre écoliers. Pour reconnaître alors ce que notre enfant subit, définissons brièvement le harcèlement.
Pour faire simple, dans le harcèlement, les forces sont inégales et l’action se répète. Le harceleur veut s’imposer et établir son emprise sur sa victime. Le conflit quant à lui, est un événement passager.
Un harceleur peut agir seul ou en groupe, toujours avec un “chef de bande”. La victime, elle, est souvent de nature timide et fragile.
Différentes figures de harcèlement
Le harcèlement a un impact psychologique grave sur celui ou celle qui le subit. Ce genre de talonnement se présente sous diverses formes, et, quelle que soit son apparence, il laisse toujours des séquelles, parfois très graves. Notons déjà que le harcèlement est un type de domination, d’oppression qu’un enfant parfois plus grand impose à un autre enfant. Les impacts les plus graves sont toujours psychologiques et nécessitent parfois une assistance et/ou un suivi psychologique régulier. Quelles sont les formes de harcèlement qu’un enfant peut subir dans un milieu scolaire ?
Le harcèlement physique
Pour une raison quelconque, un enfant peut subir le harcèlement. Le fondement ou les raisons qui poussent un écolier à faire valoir son despotisme sont parfois d’ordre psychologique. Il suffit parfois de sortir un peu du cadre scolaire pour connaître ses raisons. Parfois, il faut approfondir un peu le côté familial. Toutefois, tout acte de violence est répréhensible.
La violence physique se présente sous forme de coups ou de gestes inappropriés. Il peut également se présenter sous forme de racket ou de vol, mais aussi comme des contraintes. Parfois, pour montrer sa supériorité, le harceleur a recours à ce type de harcèlement. Il croit ainsi démontrer sa force physique.
La victime, bien que ce soit des cas rares, présente souvent des bleus et des hématomes, qu’elle cache à ses proches. Des cas de blessure peuvent également se présenter (assez rare).
Le harcèlement psychique
Contrairement au harcèlement physique, ce type d’attaque se présente sous forme verbale. Le harceleur peut lancer des insultes, faire des menaces, donner des sobriquets de sens péjoratif pour la victime. Des atteintes émotionnelles peuvent en outre se présenter, comme les moqueries, l’humiliation, le chantage… La forme psychique peut se présenter sous forme de harcèlement sexuel.
Le cyber-harcèlement
Ne croyons pas que le harcèlement se limite au cercle scolaire et qu’en dehors, nos enfants sont protégés. La technologie accentue la propagation du harcèlement, c’est ce que l’on appelle le cyber-harcèlement. Celui-ci s’étend sur les réseaux sociaux, par SMS, par mail… Le harcèlement scolaire peut alors suivre votre enfant partout où il va. Les deux dernières formes de harcèlement ne présentent aucune marque extérieure. Cela fait qu’il est plus difficile à détecter.
Il peut arriver que votre enfant subisse l’une ou toutes ces formes de harcèlement. Toutefois, il est important de différencier un harcèlement d’un conflit entre écoliers. Comment reconnaître un harcèlement ?
Reconnaître les signes de harcèlement scolaire
Peu importe l’étendue ou le type de harcèlement, il a toujours un impact psychologique négatif. Des séquelles graves et des troubles peuvent en émaner. L’enfant peut se renfermer sur lui-même, et au pire, il peut conduire au suicide. Il est alors important de détecter les signes de détresse que l’enfant émet. Toutes les facettes de la vie de l’enfant sont affectées. Voici une liste de symptômes que l’enfant peut présenter :
Côté santé
L’enfant peut présenter des troubles de santé tels que :
– le stress ;
– les troubles alimentaires ;
– la perte de mémoire, de concentration et d’attention ;
– le trouble de sommeil.
Côté comportement
– déprimé ;
– agressif ;
– triste ;
– renfermé ;
– facilement irritable.
Côté scolarité
– absence fréquente ;
– résultat en baisse ;
– comportement modifié.
Restez attentif et voyez si votre enfant présente un ou plusieurs de ces comportements. Généralement, un enfant qui subit un harcèlement présente l’ensemble de ces troubles.
Éviter et/ou aider contre le harcèlement scolaire
Un enfant qui subit un harcèlement devient parfois solitaire et se détache de son entourage. Parfois, il lui est difficile de se confier et d’en parler. Il est important de savoir écouter dans ces situations, non seulement ce que notre enfant nous dit, mais surtout les non-dits (gestuel et comportement). Dans le cas où l’enfant se confie à vous,
– notez la nature des événements : où, quand, comment, qui ;
– recherchez les preuves du harcèlement. Si votre enfant en possède, c’est encore mieux ;
– montrez que vous êtes autant touché par les événements que votre enfant peut l’être ;
– rassurez votre enfant et félicitez-le d’avoir eu le courage de se confier.
Il est important de prévenir l’école pour que de leur côté, ils prennent les dispositions nécessaires face à la situation. L’assurance scolaire inclut d’ailleurs un service de soutien psychologique. Proposez à votre enfant un suivi thérapeutique et de pouvoir participer à des activités en dehors du cadre scolaire. Ces activités l’aideront à regagner confiance en lui. Des sports de combat, des cours de théâtre ou de danse, faire du sport… l’aideront à extérioriser ses ressentis.
