Financer ses études est souvent un casse-tête pour les parents… comme pour les enfants. Avec des formations qui durent de plus en plus longtemps et un marché de l’emploi qui privilégie des diplômes d’écoles prestigieuses, cette question devient même centrale. Petit tour d’horizon des différentes solutions.
La bourse de l’Etat marocain pour le cycle de licence
Sa somme varie selon le lieu de résidence des parents de l’étudiant qui veut bénéficier de la bourse, c’est environ 2 166 dhs par an si les parents résident dans la même région où l’étudiant fait ses études, tandis que la somme est d’ordre de 4 700 si l’étudiant réside hors l’adresse de ses parents. La demande est à déposer auprès du lycée.
Si le recours aux parents est toujours la première solution envisagée par les étudiants, l’allongement de la durée des études et l’augmentation des frais de scolarité font qu’aujourd’hui cette tendance est de plus en plus remise en question. Heureusement de nombreux acteurs comme les organismes bancaires, l’Etat marocain et d’autres acteurs externes contribuent à offrir des solutions.
Prêts étudiants
De nombreux établissements privés ont développé diverses mesures en faveur des étudiants comme des aménagements dans les délais de paiement de frais de scolarité ainsi que des prêts étudiants en partenariat avec des banques. La plupart des établissements bancaires proposent des offres spéciales étudiants incluant des taux préférentiels (de 6,5 à 8,5% en moyenne), des frais de dossiers allégés et des périodes de remboursement adaptées (franchise de 0 à 6 ans). Attention toutefois à la capacité de remboursement, une fois les études terminées. Le remboursement du prêt induit forcément plus de dépenses mensuelles, alors que le lancement dans la vie active nécessite souvent beaucoup de frais.
Bourses
L’Etat et les différents organes ministériels qui y sont affiliés proposent des aides financières et administratives aux étudiants. Ainsi, pour les étudiants marocains ayant choisi de poursuivre leurs études supérieures au Maroc, des établissements étatiques comme la Faculté de Commerce et de Gestion, l’Ecole de droit ou le CNRST proposent des bourses d’excellence aux méritants souhaitant s’inscrire dans ces établissements. Ces mécanismes incluent aussi des facilités accordées après obtention du diplôme de fin d’études. Par exemple, les techniciens spécialisés, DUT… bénéficient d’exonérations de TVA, impôt sur les sociétés ou sur les patentes durant 5 ans, voire d’avances à l’installation pouvant atteindre 10 000 dhs.
La plupart des établissements privés proposent également des bourses aux étudiants les plus méritants. Enfin ne négligez pas de remplir une demande auprès des multiples organismes et plateformes marocaines et internationales qui peuvent aider.
L’autofinancement par un travail
Les stages étant pour la plupart peu ou pas rémunérés, on retiendra deux types de contrats de travail qui conviennent à l’autofinancement de l’étudiant :
-Le job étudiant à temps partiel, attention toutefois à la bonne gestion du temps, car cette surcharge de travail induit des risques de surmenage non négligeables. Idéalement, mieux vaut opter pour des contrats ne dépassant pas 24 h par semaine ou des missions à court terme (interim, prestations uniques loin de la période d’examen).
-Le contrat d’alternance qui, comme son nom l’indique, est caractérisé par l’alternance entre périodes de travail au sein d’une entreprise et périodes de formation au sein d’un établissement ; une formidable opportunité de parfaire sa formation en pratique tout en finançant sa formation.
Sur la piste des bourses
www.ensup.gov.ma : le site du Ministère de l’Education Nationale réunit un grand nombre d’offre des bourses au Maroc et à l’étranger (coopération internationale)
www.cpge.ac.ma : les bourses de mérite pour les classes préparatoires aux Grandes Ecoles
www.bourses-etudiants.ma : site de référencement de bourses pour des études à l’étranger
www.opportunitiesforafricans.com : pour être au courant des bourses d’accès aux meilleures universités mondiales.