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Durabilité et bien-être, ce qu’en dit une yogi

By mars 24, 2021 Bien-être

Presque un an que nous vivons les trois quarts de notre journée à la maison, que les échanges de mails sont en majorité internes à l’entreprise, et que l’organisation des trois repas quotidiens est un copier/coller hebdomadaire des parents, devenus instituteurs à domicile… Le fait de passer plus de temps à la maison peut nous aider à prendre davantage conscience de l’importance d’instaurer un comportement éco-responsable. Il est de notoriété publique qu’un bon comportement assuré à l’échelle individuelle, cumulé au sein d’une même communauté, mène en général au bien-être du groupe.

Par Ftom Yoga • Photos DR

 

 

 

Développement d’un réflexe éco-responsable individuel
Lors de mon séjour en Inde, le groupe vivait selon une répartition des tâches ménagères pour assurer la propreté au sein de l’Ashram. Chaque membre assurait le rangement et le nettoyage de son espace personnel, en plus de s’assurer que les parties communes restaient irréprochables. Au quotidien, nous pouvons tendre à ce type d’organisation afin de garantir notre bien-être mais aussi celui de notre entourage et de notre communauté.

Choix de vie et durabilité, en route pour la liberté
De nombreuses études réalisées par de grands psychologues ont de tout temps mis en avant la faculté de l’être humain à enclencher un changement de comportement sous un délai minimum de trois semaines. On parle d’une réorientation du mental dans sa manière d’enclencher les comportements du corps. Cette quête individuelle est extrêmement intéressante ! Elle permet à toute personne le souhaitant d’oser s’observer en toute sincérité, pour adopter des habitudes de vie plus respectueuses de l’environnement sans aller a l’encontre de l’être que nous sommes. Oser voir objectivement qui nous sommes, ce que nous avons créé, ce que nous avons détruit, ce que nous pouvons améliorer… mais aussi ce que nous souhaitons devenir, pour être la meilleure version de nous-mêmes, pour les générations futures. Beaucoup de personnes hésitent quant au premier pas à faire, par peur de mal faire ou de ne pas être apte à garder ce comportement sur le long terme.
Namaste – Ftom Yoga

Étape 1: Se considérer faisant partie d’une communauté dont le bien-être de chacun dépend du comportement de tous
La connexion à soi est une réalité, la reconnaissance d’appartenir a la conscience collective est encore plus forte, car elle permet en plus de pallier certains effets du sentiment d’exclusion sociale. Lorsque c’est le cas, on est capable de repérer aisément le dispatching optimal des tâches, ainsi que les ajustements nécessaires à un fonctionnement plus écologique du foyer.

Étape 2 : Identifier les croyances limitantes
L’expérience de vie de chacun démontre que trop souvent, on se dit : «Je ne pense pas que cela soit possible de…» ou «ah mais chez nous, c’est impensable de…» ou encore «Tant que ça fonctionnera comme ça, je ne vois pas pourquoi je changerais pas les règles». Sur la voie de la transition écologique, il ne s’agit pas forcément de révolutionner les comportements intrinsèques du foyer mais bien les réorienter au fur et à mesure. Par exemple opter pour deux poubelles (l’une compost et l’autre tout le reste), pour ainsi déverrouiller ces petites zones de blocages et mettre en place en douceur de nouvelles habitudes.

Étape 3 : Se fixer des objectifs et sourire
Le monde fonctionne depuis des lustres selon des objectifs bien sérieux, guidés par des adultes que les enfants représenteraient aisément par une moustache bien imposante… Et pourquoi ne pas changer de façon de faire, pour se fixer des objectifs comme tenter d’aborder différentes situations avec le sourire ? On débuterait la phrase par «Je me sentirais plus responsable et respectueux de la planète si dans x temps j’atteins …» Un processus de développement durable est un enchainement des petits chemins tous liés comme les maillons d’une chaîne. Si ces trois étapes sont respectées, voire deviennent des réflexes, il est fort probable que la vie devienne de plus en plus agréable, et ce de façon pérenne.

3 conseils pour passer à l’action
Il y a quelques années, moi aussi, j’ai fait le choix de changer mes habitudes. Voici différents conseils qui vous aideront peut-être à opérer de petits changements au quotidien.

Conseil 1
Reconnaitre que tu es deux – oui oui vous avez bien lu 1 = 2, ce n’est pas une faute de frappe ni d’impression ! Petite je croyais aux fées qui entraient dans ma tête pour m’aider à orienter mes choix. Adulte j’ai appris que c’est ce que l’on nomme communément la voix intérieure, je te présente ton numéro 2 ! Cette voix intérieure résulte de la combinaison instinct/intuition = ce que je sais bon/le chemin qui me semble le plus adapté. Il est préférable d’entrer en contact avec cette voix intérieure régulièrement durant la journée pour observer ce que l’on fait et jouer à toujours trouver ce qui serait plus écologique et qui est accessible et simple. J’appelle ces instants la réunion avec soi-même.

Conseil 2
Choisir des tâches qui te feraient ressentir l’appartenance communautaire ! On ne le répétera jamais trop, ce sont les rêves qui portent et qui nous donnent suffisamment d’élan pour y croire sans limites. Prenez toutes ces personnes qui réalisent des projets de vie extraordinaires, dont la seule source est leur volonté; ils vous répondront tous que c’était un rêve à réaliser, comme un enfant. Quoique vous choisissiez de faire en mode éco-responsable, faites-le avec un esprit enfantin pour encore plus de joie pendant l’action ! Il est sain de ressentir que ce que je fais me fait du bien et je sais aussi que mon enfant ou même mon voisin n’en sera que plus heureux.

Conseil 3
Demander l’avis de toutes les générations! Vous n’imaginez pas l’importance des conseils des grands-mères qui vivaient dans ce petit village déconnecté des supermarchés… il n’y avait pas de bulles au sol et pourtant l’odeur était bonne et on pouvait y marche pieds nus en les gardant propres. Les enfants aussi avaient quelques idées émanant de leurs après-midi de jeux; comme le fait d’improviser une serpillière avec un t-shirt… Éviter de se positionner en victime d’un système permet couvrir les yeux sur plus de solutions qu’on ne le croit. Mettre en place de nouveaux comportements par respect de l’environnement et des générations futures est un projet durable, sur une vie, et il est possible que nous le fassions déjà sans même nous en rendre compte : mettre au monde un enfant et en prendre soin, construire une maison et la préserver,… la responsabilité fait partie intégrante de tout projet de vie. Alors pourquoi ne pas choisir d’avoir une vision globale, en prenant soin de notre bébé commun : notre Mère Nature?