Calle Malaga, de Maryam Touzani, ouvrira le prestigieux festival de Palm Springs le 2 janvier prochain. Une étape clé sur la route pour l’Oscar du Meilleur Film Étranger.
Réalisé par Maryam Touzani et produit par Nabil Ayouch, « Calle Malaga » a fait sa première mondiale en août dernier à la Mostra de Venise, où il est reparti avec le prestigieux Prix du Public.
Il a depuis remporté d’autres prix de premier ordre, dont le Prix du Public au festival de Mill Valley (USA), à Denver (USA), et à Mar del Plata (Argentine), où il a également remporté le Prix du Meilleur Film et de la Meilleure Actrice.
Le film a fait sa première marocaine il y a quelques jours, au Festival International du Film de Marrakech, il a été particulièrement bien accueilli.
C’est désormais un autre festival de premier plan qui fait du film de Maryam Touzani son film événement : le festival de Palm Springs vient d’annoncer que « Calle Malaga » serait projeté en ouverture du festival. Une place privilégiée, et une première pour un film Marocain, offrant au film une forte visibilité et reconnaissance à quelques jours seulement de l’ouverture des votes pour la shortlist de l’Oscar du Meilleur Film International, où « Calle Malaga » a représente officiellement le Maroc.
Une shortlist qu’a déjà intégré Le Bleu du Caftan, précédent film de la réalisatrice, qui a remporté plus de 60 prix à travers le monde – dont le Prix de la Critique Internationale au Festival de Cannes – et réuni plus de 550 000 spectateurs, devenant ainsi le plus grand succès international du cinéma marocain.
Le festival de Palm Springs aura lieu du 2 au 12 janvier 2026. Après « Calle Malaga » en ouverture, y seront notamment projeté les films « Hamlet » de Chloé Zhao, « It Was just an Accident » de Jafar Panahi ou encore « Sentimental Value » de Joachim Trier.
« Calle Malaga » tourné au Maroc en langue espagnole, raconte l’histoire de Maria Angeles (Carmen Maura), une Espagnole de 79 ans qui vit seule à Tanger, dans le nord du Maroc, où elle profite de sa ville et de son quotidien. Sa vie bascule lorsque sa fille Clara (Marta Etura) arrive de Madrid pour vendre l’appartement dans lequel elle a toujours vécu. Déterminée à rester dans cette ville qui l’a vue grandir, elle met tout en œuvre pour garder sa maison et récupérer les objets d’une vie. Contre toute attente, elle redécouvre en chemin l’amour et le désir.
« Calle Malaga » aborde des thèmes tels que l’appartenance viscérale à un lieu, et le droit à l’amour dans la vieillesse. Avec la justesse et la profondeur qui ont fait d’elle l’une des grandes actrices du cinéma espagnol, Carmen Maura incarne cette femme qui se bat avec une humanité bouleversante, entre fragilité et force, dans un rôle tout en nuances.
« Calle Malaga » est produit par Nabil Ayouch. C’est une production Ali n’ Productions (Amine Benjelloun, Jean-Rémi Ducourtioux), coproduit avec la France (Les Films du Nouveau Monde), l’Espagne (Mod Producciones – Simon de Santiago, Fernando Bovaira), l’Allemagne (One Two Films – Fred Burle, Sol Bondy), et la Belgique (Velvet Films – Sebastian Schelenz).
Le film est vendu à l’international par Films Boutique, et sortira notamment dans les salle aux États-Unis (Strand Releasing), en France (Ad Vitam), Benelux (Cinéart), Espagne (Caramel), Allemagne (Pandora), Italie (Movies Inspired), Australie et Nouvelle-Zélande (Potential), Suisse (Filmcoopi), Autriche (Panda), Danemark (Camera Film), Suède (Folkets Bio), Norvège (Selmer Media), Finlande (Future Film), Grèce (Danaos), Hongrie (Cirko) et Portugal (Leopardo Filmes).
« Calle Malaga » sortira dans les salles à travers le monde en février 2026.
