Botuha ouvre sa première boutique et signe l’entrée d’une nouvelle voix dans l’univers de la haute joaillerie. Située au 1201 Bd El Hachimi El Filali – Résidence les Orchidées, Californie, cette adresse se veut un écrin, un espace pensé pour donner corps à une vision singulière de la beauté. Celle où les gestes anciens dialoguent avec une modernité assumée, où l’héritage se transforme, et où chaque bijou raconte une histoire.
« Avec Botuha, nous avons voulu créer une maison où le bijou devient mémoire, transmission et émotion. Chaque pièce naît d’un geste, d’un héritage, d’un fil qui relie le passé au présent. Ouvrir cette boutique, c’est offrir au public un espace où l’on peut voir la main travailler, sentir la matière vivre et découvrir une joaillerie marocaine contemporaine, exigeante et profondément humaine», déclare Yannick Botuha fondateur de la marque.
L’essence de Botuha repose sur une esthétique épurée, architecturale, nourrie de lignes Art déco et de volumes sculpturaux. La maison revendique un luxe sincère et narratif, où chaque pièce est travaillée au recto comme au verso, pour être admirée sous tous les angles. Le beldi authentique se réinvente, sublimé par une lecture contemporaine qui préserve l’essence des codes marocains. Une interprétation subtile et moderne qui donne naissance à des créations profondes, identitaires et résolument actuelles
Botuha se distingue par un travail du volume et du métal pensé comme une sculpture. Chaque création révèle des finitions minutieuses, visibles jusque dans les zones les plus secrètes du bijou, confirmant la volonté de la maison de faire du détail une signature et de la maîtrise artisanale une vérité qui se montre, et non qui se cache.
La boutique n’est pas seulement un lieu d’exposition. Elle marque une étape clé dans le déploiement de la marque. Une large baie vitrée offre une vue directe sur l’atelier, exposant ce que la joaillerie cache d’ordinaire : la main, le temps, la précision du geste. Botuha affirme ainsi une transparence rare dans le luxe ; un hommage au travail des artisans marocains qui façonnent chaque pièce avec exigence. L’espace accueille également un dépôt-vente vintage regroupant des pièces d’exception, sélectionnées pour préserver un patrimoine joaillier précieux et chargé de mémoire.
Chez Botuha, l’accompagnement est pensé comme une expérience presque couture. Chaque client est reçu, écouté, guidé. Le créateur, Yannick, transforme intentions et symboles personnels en bijoux uniques, façonnés pour durer et transmettre.
Plusieurs collections seront dévoilées en boutique, chacune porteuse d’un univers singulier. Nash’a – La Genèse est la première création de la maison, imaginée lors de la naissance de la fille du créateur, et incarne l’idée d’origine, de transmission et de lumière. Tendre est la Nuit puise son inspiration dans l’œuvre littéraire de F. Scott Fitzgerald, où la délicatesse, la profondeur et la poésie se rencontrent. Les pièces issues des lignes Art déco se distinguent par leur graphisme affirmé, leurs volumes architecturaux et une élégance intemporelle fidèle à ce langage esthétique. Enfin, le beldi réinterprété revisite les marqueurs de la joaillerie traditionnelle marocaine, en jouant sur les codes, les symboles et les volumes pour les transformer avec modernité et audace.
Toutes se déclineront dans leurs versions traditionnelles et contemporaines, pour refléter la dualité identitaire de Botuha.
Botuha valorise l’artisanat marocain, dans ce qu’il a de plus noble. Transmission du savoir-faire, fabrication intégrale en interne, finitions invisibles parfaitement maîtrisées : la main est au centre de tout. Les tailles de pierres anciennes – Rosas, « vielles mines », cabochons– sont réinsérées dans des créations contemporaines pour prolonger leur histoire, leur âme, leur lumière.
À l’occasion de cette ouverture, la maison rappelle ce qui fonde sa vision : un bijou est une mémoire, un geste d’amour, un fragment d’identité. Botuha souhaite devenir une référence marocaine de la haute joaillerie, développer davantage le sur-mesure, renforcer son pôle patrimoine et, à terme, étendre sa présence au-delà des frontières pour porter plus loin la noblesse du savoir-faire local.
