De plus en plus banal, et devenu, très abordable niveau, budget avec des petits motifs, la tentation d’un tatouage chez les ados est grande. La nouvelle est tombée : votre ado veut se faire tatouer. L’idée est bien franche ou alors la demande est un peu. Vous devez, en tant que parent, l’aider et le guider pour réfléchir à cet acte sans retour en arrière possible.
Protéger son ado
Les parents ont le devoir de protéger leur enfant, et en particulier d’assurer sa santé et sa moralité. L’ autorité parentale est même là pour ça et il est légitime de la faire valoir dans ce cas. Les tatouages présentent des risques d’infections ou d’allergie et rappelons le que des aiguilles sales peuvent transmettre des maladies telles que le VIH ou l’hépatite.
Un dialogue possible face à une demande sereine
Face à une demande sereine de votre ado il serait dommage de fermer la discussion. Au contraire cela ne dispense pas de recourir au dialogue pour éviter qu’il le fasse dans votre dos et le pousser à transgresser votre autorité. À la place, il vaut mieux discuter avec lui de ses envies et lui demander d’exprimer ses doutes ou appréhensions. L’adolescent doit sentir que cet échange est constructif pour lui, lui permettant de mieux réfléchir à ce qu’il souhaite vraiment et ne pas se précipiter.
Exprimer son opposition face à une demande appuyée
On ne peut pas le surveiller tout le temps ni menotter son enfant. Face à l’autoritarisme certains jeunes menaceront de se passer de la bénédiction de leurs parents et se présenteront à eux seulement dans l’affirmation de leur projet. A vous parents de ne pas tomber dans la colère mais d’exprimer fermement votre opposition au tatouage.
Considèrant la confiance comme essentielle dans la relation parent-ado, on recommande d’en appeler à la raison de son enfant et adopter une réponse du type : « Je compte sur tes capacités à réfléchir et à juger ce qui est bon pour toi ou au contraire ce qui est risqué ». On recommande également aux parents de se rapprocher de la réalisation du projet qui pourrait même faire passer l’envie du tatouage.
Et le Piercing ?
La décision de faire un piercing doit être un acte réfléchi en amont. En aucun cas il ne doit être réalisé sur un coup de tête, et votre adolescent doit en être conscient avant d’aller se faire percer. Ce n’est en rien un acte anodin, la cicatrisation est longue et parfois pénible quel que soit l’endroit.
EFFACER UN TATOUAGE, C’EST POSSIBLE
Les lasers récents (Q-Switched, Picosure) ont certes gagné en efficacité mais ils provoquent cependant au niveau du tatouage une douleur, une brûlure intense de courte durée. Une sensation d’échauffement perdure avec une réaction inflammatoire (cloques, suintement de la peau, croûtes…). La durée du traitement dépend du tatouage (couleurs, profondeur, ancienneté…), et du laser. Il faut compter une quinzaine de séances sur deux à trois ans avec un laser Q-Switched contre une dizaine en moins d’un an avec Picosure.
