Un nouveau rapport de l’OMS, publié en août 2025, tire la sonnette d’alarme : 1,2 milliard d’enfants dans le monde subissent chaque année des châtiments corporels, parfois graves. L’étude, intitulée Corporal punishment of children: the public health impact, montre que ces violences touchent aussi bien la sphère familiale que l’école, où entre 25 % et 50 % des élèves en seraient victimes selon les pays.
Au-delà de la douleur immédiate, les conséquences sont profondes. Les chercheurs révèlent que ces pratiques déclenchent un stress biologique intense, modifient le fonctionnement cérébral et freinent le développement cognitif et émotionnel. Les enfants concernés présentent plus de risques d’anxiété, de dépression, d’instabilité affective ou même de comportements violents et suicidaires à l’âge adulte.
L’OMS rappelle que les lois interdisant ces châtiments doivent aller de pair avec des campagnes de sensibilisation et un accompagnement des parents et enseignants, afin d’encourager des méthodes éducatives bienveillantes. Ce rapport marque un signal fort : protéger les enfants, c’est bannir définitivement la violence éducative et briser le cycle de la peur pour bâtir une société plus sûre et respectueuse de l’enfance.
