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Rencontre avec l’homme derrière Nostalgia Lovers

By juin 6, 2025 Actu

À la tête du Nostalgia Lovers Festival, Othman Benabdeljalil, Directeur Général de Parthenon Holding, nous ouvre les portes de cet événement unique. Pour sa seconde édition, le festival promet une immersion vibrante dans la culture pop des années 80 à 2000, entre concerts cultes, scénographie immersive et ambiance résolument intergénérationnelle.

Quels sont les principaux objectifs de cet événement rendu à sa seconde édition et à qui s’adresse-t-il ?
Rassembler les générations autour de la mémoire collective pop, faire revivre des décennies mythiques à travers la musique, la mode et les expériences immersives. Nostalgia Lovers est un festival fait pour danser, chanter et vibrer ensemble — que l’on ait 20 ou 50 ans. Il s’adresse surtout à tous ceux qui ont grandi avec les hits des années 80, 90 et 2000, mais aussi aux plus jeunes curieux de découvrir les icônes culturelles de leurs aînés. C’est un pont entre les époques, une célébration intergénérationnelle de la culture pop dans ce qu’elle a de plus festif et universel.

Qui est derrière ce festival ?
Une idée folle, née du rêve d’un passionné de musique et de culture pop des années 80. Ce rêve d’enfant s’est concrétisé grâce à Parthenon Holding, qui a su en faire une expérience immersive à grande échelle.

Quelles seront les particularités de cette nouvelle édition ?
Un espace scénique enrichi, une scénographie encore plus immersive – celle de l’an dernier a fait l’unanimité – et une programmation musicale qui franchit un cap. L’ambiance promet d’être euphorique, festive et bon enfant.

Pourrions-nous avoir quelques chiffres prévisionnels pour nous la représenter ?
Plus de 25 000 festivaliers attendus, 40 performances, 15 000 m² scénographiés, une scène de plus de 40 mètres de largeurs, et 3 jours d’immersion dans une ambiance unique. Cette édition s’annonce encore plus généreuse, festive et intergénérationnelle.

Quid de la line-up musicale de cette édition ? Pourriez-vous nous présenter brièvement quelques-uns des artistes renommés invités ?
Jeudi 3 juillet : Londonbeat, Shola Ama, Boney M Xperience, Thomas Anders (Modern Talking), Billy Crawford, Rozalla, 3T, Whigfield, DJ Jeny Preston.
Vendredi 4 juillet : Lou Bega, Layzee (Mr. President), Las Ketchup, Double You, Tania Evans (Mr. Vain), Jenny (Ace of Base), Maxx, Bellini, Kelly O (Capella), La Cassette DJs. Samedi 5 juillet : Salomé de Bahia, Gibson Brothers, Montell Jordan, C+C Music Factory, Reel 2 Real, Daisy Dee (Technotronic), La Movida Ibiza.
Une affiche culte pour 3 nuits de fête.
Et surtout attendez vous encore une GROSSE SURPRISE .

Comment et par le biais de quels critères ont-ils été choisis ?
Tous ont un point commun : des tubes dansants qui ont marqué notre jeunesse. Leurs voix, leurs refrains sont intimement liés à des souvenirs. Ils incarnent cette nostalgie heureuse, qu’aucune intelligence artificielle ne peut simuler.

Outre la musique, que proposera ce festival en termes d’expérience rétro immersive mais aussi d’interactivité ?
Nostalgia Lovers, c’est une plongée totale dans les décennies cultes : bornes arcade, flippers, twister géant, photobooths néon, cabines télé vintage avec messages audio, studio MTV, concours de looks rétro, food trucks vintage. Chaque zone est pensée comme un voyage dans le temps.

Pour cette édition, un accent particulier a été mis sur la scénographie. Pourriez-vous nous en parler ?
Chaque espace est conçu comme un décor sortant de nos souvenirs d’adolescents. Le public ne visite pas un festival, il entre dans une époque. Le point focal reste la scène, pensée comme une œuvre pop vivante, aux couleurs électrisantes des années 80.

Pourquoi avoir opté à nouveau pour le Vélodrome de Casablanca pour cette édition ?
C’est un site iconique, central, à la fois urbain et accessible. Il colle parfaitement à l’ADN populaire et fédérateur du festival.

La programmation de cette année est plus ambitieuse que celle de l’année dernière. Comment avez-vous financé cette line-up pour le moins prestigieuse ?
Grâce à un modèle économique solide : billetterie dynamique, sponsors engagés et marques partenaires qui partagent nos valeurs culturelles. Ce projet parle à tous les publics.

Toujours selon vous, les Marocains sont-ils aujourd’hui nostalgiques de la Pop Culture et de la musique des années 80, 90 ou 2000 ?
Plus que jamais. Ces années représentent l’âge d’or des émotions collectives : les K7 audio, les vidéoclubs, les premiers clips qu’on attendait devant la télé. C’est une nostalgie joyeuse et fédératrice, un besoin de reconnexion aux souvenirs communs dans un monde devenu trop rapide.

Qu’est-ce qui caractérise la musique de cette période ?
C’est une musique faite à la main, pas à la machine : des mélodies fortes, une production analogique chaleureuse, des sons cultes : synthés, boîtes à rythme, chœurs puissants… C’est une musique transgénérationnelle, accessible, avec un fort pouvoir d’évocation. Elle touche l’âme, pas seulement les oreilles.

L’intelligence artificielle représente-t-elle une menace pour les icônes musicales de ces époques ?
Non. L’IA peut imiter une voix, mais elle ne remplacera jamais l’émotion réelle, les souvenirs vécus ou les symboles d’une époque. Les icônes restent immortelles car elles ont marqué nos vies.

Après 2 éditions dans la ville blanche, prévoyez-vous de transposer le concept dans d’autres villes marocaines ?
Je laisserai le futur proche vous dévoiler les surprises que nous préparons… Tout ce que je peux dire, c’est que le passé a de l’avenir.