Cet été, plongez dans le nouveau roman de Myriam Jebbor, une œuvre poignante et introspective qui marque une nouvelle étape dans la carrière littéraire de cette auteure déjà reconnue pour son talent et son engagement.
Hannah est journaliste à Paris et vit une belle histoire d’amour avec Antoine. En apparence, le couple a tout pour être heureux, et Antoine envisage même de fonder une famille. Mais l’idée de la maternité terrifie Hannah. Pour comprendre pourquoi elle est hantée par la mélancolie et résiste au bonheur, elle entame une thérapie.
Le roman explore les silences, les lâchetés, les blessures non cicatrisées et les fuites. Il aborde également la quête désespérée de l’apaisement et du bonheur. À travers les séances chez la psychologue, les confidences et les souvenirs qui refont surface, nous suivons le parcours personnel d’une jeune femme contemporaine, singulière et mystérieuse. L’histoire plonge dans l’enfance joyeuse et insouciante d’Hannah au Maroc, jusqu’à ce qu’un secret de famille vienne briser l’équilibre fragile de son existence paisible. Ce récit est une tentative de réconciliation avec le passé, visant à mettre fin aux mensonges que l’on se fait à soi-même et à ceux que l’on a fait aux autres. Il se déroule entre la France et le Maroc, reflétant ainsi la double appartenance de l’auteure.
Un roman captivant qui dépeint les émotions et les conflits intérieurs avec une finesse remarquable.
Dans « La Trahison », Myriam Jebbor nous offre un roman à la fois intense et délicat, explorant les méandres de l’âme humaine avec une finesse remarquable. Sa plume sensible et percutante nous entraîne dans une introspection profonde à travers le personnage d’Hannah, dont le cheminement personnel résonne avec sincérité et authenticité.
Myriam Jebbor excelle à dépeindre les émotions complexes et les conflits intérieurs de ses personnages. Elle nous invite à réfléchir sur nos propres silences, nos peurs et nos blessures non cicatrisées. À travers une narration captivante et émouvante, elle aborde des thèmes universels tels que la quête de bonheur, la peur de la maternité, et la nécessité de faire la paix avec son passé.
La double appartenance culturelle de l’auteure, partagée entre la France et le Maroc, enrichit le récit d’une profondeur supplémentaire, offrant un cadre vibrant et contrasté qui amplifie l’impact émotionnel de l’histoire. « La Trahison » est un témoignage littéraire puissant, mais aussi la preuve évidente du talent de Myriam Jebbor à manier les mots pour toucher et émouvoir ses lecteurs. Une lecture essentielle pour tous ceux qui cherchent à explorer les complexités de l’âme humaine et à comprendre les échos de notre passé dans notre présent.
A propos de l’auteure
Née d’un père marocain et d’une mère française, Myriam Jebbor a su dès son plus jeune âge cultiver une passion profonde pour la littérature. Ayant effectué sa scolarité à la mission française de Rabat, elle a très tôt rejoint l’association des écrivains du Maroc. Adolescente, elle consacrait ses samedis après-midi à des ateliers de lecture et d’écriture, guidée par des auteurs plus expérimentés.
À l’âge de 18 ans, Myriam a remporté le Prix Grand Atlas pour sa nouvelle « La femme, la fillette, la poupée« , distinction remise par Jean-Marie Gustave Le Clézio à l’Ambassade de France. Ce moment marquant a été renforcé par les encouragements d’Edmonde CharlesRoux, qui lui a conseillé de «ne jamais arrêter d’écrire ». Peu après, sa nouvelle « Le voyageur » a été publiée aux Editions Le Fennec.
Après l’obtention de son bac littéraire, Myriam a poursuivi des études d’architecture d’intérieur tout en continuant à écrire. Son premier roman, « Dans le cœur des hommes », publié en 2000 aux Editions Traces du Présent, a été présenté aux Salons du Livre de Paris et de Montpellier.
De retour au Maroc après ses études, Myriam a brièvement travaillé dans l’architecture d’intérieur avant de se consacrer entièrement à l’écriture. En 2003, elle fait ses premiers pas dans la presse féminine francophone en rejoignant le magazine « Femmes du Maroc ». Ce magazine, à la fois glamour et militant, lui a permis d’exprimer son engagement pour les droits des femmes. Elle y a créé entre autres, la rubrique « Portrait », où elle retraçait de manière subjective et personnelle ses rencontres avec des figures artistiques, culturelles et politiques du Maroc.
En 2008, Myriam a été nommée rédactrice en chef, puis directrice de publication de « Femmes du Maroc ». Parallèlement à ses activités journalistiques, elle a publié deux romans, « Il était là » et « Des histoires de grands« , affirmant ainsi sa place dans le monde littéraire. En 2011, elle est membre du jury du Prix Grand Atlas, renforçant son implication dans la reconnaissance et la promotion de la littérature. En 2015, Myriam s’expatrie à Paris pendant trois ans. Son œuvre « Le parfum d’Emilie » a été publiée dans un recueil de nouvelles à Neuilly-sur-Seine après avoir été soumis au concours « Plumes de Neuilly ». En parallèle, Myriam e a également enseigné l’écriture créative à l’Université Mohamed VI de Rabat et de Ben Guérir. Avec la publication récente de son dernier roman, « La trahison », aux Editions Le Fennec, Myriam Jebbor continue de nous inspirer par son parcours riche et diversifié, mêlant engagement social, passion pour l’écriture et volonté de transmettre. Ses œuvres, tant journalistiques que littéraires, reflètent une vision du monde empreinte de sensibilité et de profondeur.