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L’institut Culturel Italien de Rabat et l’Ambassade d’Italie au Maroc célèbrent Puccini !

By mai 13, 2024 Actu

À l’occasion de la Fête nationale italienne du 2 juin 2024, l’Ambassade d’Italie, l’Institut Culturel Italien de Rabat, l’Orchestre Philharmonique du Maroc et la Fondation Ténor pour la Culture célèbrent le centenaire du compositeur italien Giacomo Puccini avec deux soirées uniques les 28 et 31 mai 2024, au Théâtre Mohammed V de Rabat.

Deux ans après la représentation de la « Norma » de Bellini de Rabat et les nombreux concerts et évènements organisés dans ces trois années, le répertoire le plus célèbre de 8 des principaux opéras du maestro italien sera présenté au Maroc, accompagnant les amoureux du bel canto italien dans un voyage à travers la carrière artistique et la vie d’un des compositeurs plus célèbre et célébré du monde : le Maestro Giacomo Puccini, véritable icone globale de l’Opéra.

Ces concerts sont gratuits, sous réserve de retrait d’un ticket sur le site www.ticket.ma

Soirée Puccini
Théâtre Mohammed V, Rabat Mardi 28 & vendredi 31 mai 2024 – 20h00

Orchestre Philharmonique du Maroc
Pietro Mianiti, direction
Valentina Boi, soprano
Davide Tuscano, ténor
Vittoriana De Amicis, soprano
Michele Patti, bariton

Concerts gratuits
Réservation gratuite requise en ligne sur ticket.ma

Les concerts SERATA PUCCINI sont produits par l’Institut Culturel Italien de Rabat, l’Ambassade d’Italie au Maroc, en co-production avec l’Orchestre Philharmonique du Maroc et en partenariat avec le Théâtre Mohammed V.

 

MOT DE SALUTATION DE L’AMBASSADEUR D’ITALIE

« Giacomo Puccini est une figure monumentale de l’art global : la Bohème, Tosca, et la Madame Butterfly sont parmi les opéras les plus joués du répertoire mondial. Turandot marque des innovations fondamentales dans le monde de l‘Opéra. Au cours d’une vie en première ligne comme auteur de référence mondiale du mélodrame, Puccini a su traduire dans le langage de la musique et du théâtre les principaux courants artistiques de son époque, du vérisme « Trittico », à la passion « risorgimentale » et patriotique dans Tosca, à la naissante passion pour l’Orient de Madame Butterfly et Turandot. Un interprète profond d’une époque, à cheval entre le XIXe et le XXème siècle, traversée par des changements et des tensions qui font écho à la complexité de notre présent. Sa capacité d’innovateur, lié à la tradition opératique, l’a amené à traverser les horizons géographiques et culturels, et confère à l’opéra de Puccini une portée extrêmement moderne et universelle. Ses œuvres dans leur attention aux aspects sociaux, leur ouverture et leur curiosité pour l’autre, continuent à transmettre des leçons fondamentales pour les temps troublés que nous vivons.

 Avec ces concerts, qui suivent la Norma de Bellini en juin 2022 et tous les autres évènements de ces trois dernières années, nous célébrons également l’extraordinaire partenariat tissé entre l’Ambassade et l’Institut de Culture Italien et nos amis de la Fondation Ténor pour la Culture et de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, qui parcourent le Royaume avec des saisons culturelles riches et intenses.

 Je remercie l’Orchestre Philharmonique du Maroc, la Fondation Ténor pour la Culture ainsi que Mme Carmela Callea, directrice de l’Institut culturel italien de Rabat, Mme Francesca Campagna et les artistes italien(ne)s qui ont rendu possible cette merveilleuse initiative.

 Le Maroc et l’Italie sont des pays amis, unis par une fraternité qui traverse l’histoire et la Méditerranée. Je suis particulièrement heureux que la célébration du centenaire du Maestro Puccini puisse accueillir tous les amis et les amoureux de notre culture à l’occasion de la Fête nationale italienne du 2 juin 2024 ».

 SE Armando Barucco
Ambassadeur d’Italie au Maroc

PROGRAMME MUSICAL

Manon Lescaut (Intermezzo, from Act I);

La Bohème (‘Si, mi chiamano Mimì’; ‘O soave fanciulla’; ‘Che gelida manina’);

Turandot (‘Signore ascolta!’;‘Nessun Dorma’; ‘Non piangere Liù’);

Tosca (Intermezzo, from Act III);

Le Villi (‘Se come voi piccina…Non ti scordar di me!’; ‘Non esser Anna mia mesta sì tanto… Tu dell’infanzia mia’);

Gianni Schicchi (‘O mio babbino caro’);

Tosca (‘E lucevan le stelle’; ‘Vissi d’arte’);

Madama Butterfly (‘Viene la sera’)

 

A PROPOS DU COMPOSITEUR

Giacomo Puccini : naissance d’une vocation.

Giacomo Puccini, le compositeur d’opéras le plus populaire au monde, est issu d’une famille où l’on est musicien de père en fils. L’enfant étudie le chant puis l’orgue avant d’assister à une représentation d’Aïda de Giuseppe Verdi. L’expérience est un véritable choc pour le compositeur. La vocation est née : Puccini ne composera quasi uniquement que des opéras. En 1884, à la fin de ses études, il donne sa première œuvre du genre, Le Villi. Le succès est rapide et l’œuvre présentée à la Scala.

 

L’œuvre de Giacomo Puccini

Pensé dans l’héritage de Giuseppe Verdi, Manon Lescau (1893) rend le compositeur célèbre au-delà des frontières italiennes. Giacomo Puccini commence à maîtriser l’opéra. Il s’entoure de bons librettistes et compose des œuvres dont les succès seront retentissants. La Bohème, Tosca (qu’admirait Arnold Schoenberg), Madame Butterfly… Il devient un homme riche et partage son temps entre composition, chasse et automobiles.

Avec un bref passage du côté de l’opérette, La Rondine (1917), Giacomo Puccini livre son grand chef-d’œuvre, sa trilogie, avec le Triptyque en 1918. « Sans mélodie, fraîche et poignante, il n’est point d’opéra », avait-il coutume de dire. Le compositeur base donc sa conception de la musique sur les émotions fondamentales et donne des œuvres où l’art du beau chant semble inné. Les élans lyriques y sont irrésistibles, soutenus par un superbe tissu harmonique. Sous l’apparente simplicité ou évidence de sa musique, Puccini laisse derrière lui des œuvres complexes. Son art est d’une remarquable efficacité dramatique et son orchestration toujours voluptueuse. Puccini, atteint d’un cancer, meurt en 1924 laissant inachevé Turandot, l’un de ses opéras les plus audacieux.

             

A PROPOS DES ARTISTES

PIETRO MIANITI
Direction

Le maestro Pietro Mianiti a étudié l’alto, la composition et la direction d’orchestre. Après une activité instrumentale intense en tant qu’altiste principal d’importants opéras

et orchestres symphoniques italiens, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre en 1998 lors de la première mondiale de l’opéra en un acte Il filo de Michele Dall’Ongaro, mis en scène par Daniele Abbado au Teatro Rendano de Cosenza.

Fondateur de l’Italian Piano Quartet, avec lequel il s’est produit au Festival des deux mondes de Spoleto, au Melbourne Lygon Arts Festival, au Carnegie Hall de New York, à la Kleine Musikhalle de Hambourg, à la Philharmonie de Saint-Pétersbourg et à la Dixon Gallery de Memphis, Mianiti y assume le rôle de directeur musical. Au cours de sa carrière, il a dirigé à plusieurs productions d’opéra telles que Turandot, Tosca, Falstaff, Le Barbier de Séville, Aida, Rigoletto, la Messa da Gloria de Giacomo Puccini, la Messa da Requiem de Verdi et la Symphonie n° 9 de Beethoven. En 2004, il est nommé conseiller artistique du Teatro Massimo de Palerme. Parallèlement, il commence à travailler avec les théâtres de la région de Lombardie, se produisant au Teatro Sociale di Como, au Teatro Fraschini de Pavie, au Teatro Grande de Brescia, au Teatro Donizetti de Bergame et au Teatro Ponchielli de Crémone dans L’Elisir d’amore (2004), I Capuleti e i Montecchi (2005), Madama Butterfly (2007), Turandot (2008), La traviata (2010), Ballo in Maschera (2015). De 2005 à 2011, Mianiti a été directeur musical de l’université de Rome et a dirigé l’ensemble « I Solisti Italiani » lors de concerts Euroradio au Quirinale. Chef invité de nombreux orchestres symphoniques italiens, il a dirigé l’Orchestre symphonique national de la RAI à Turin pour le 150e anniversaire de la République italienne au Teatro Carignano de Turin, l’Orchestra Svizzera-Italiana à Lugano pour plusieurs concerts ainsi que pour l’opéra La Traviata. À Milan, l’orchestre Pomeriggi Musicali, à Istanbul l’orchestre Borusan, à Vérone l’orchestre I Virtuosi Italiani pour la première édition de l’Oscar lyrique à l’Arena di Verona.

En 2008, il a commencé à collaborer avec l’Accademia del Teatro Alla Scala en enseignant la pratique orchestrale et la musique de chambre, dans le cadre du cours destiné aux musiciens d’orchestre. Il a également effectué de nombreuses tournées (Émirats arabes unis, Russie et Autriche) et a donné des concerts avec des programmes et des œuvres symphoniques, parmi lesquels le Barbier de Séville joué à Kaliningrad (Russie). Il a dirigé Mefistofele au Teatro Regio di Parma, Matrimonio Segreto à l’Opéra de Zurich et Falstaff au Royal Opera House de Muscat (Oman) dans une mise en scène de Stephen Medcalf, L’elisir d’amore au Teatro alla Scala de Milan. Il est actuellement professeur d’alto au Conservatoire « Giuseppe Verdi » de Milan.

 

VALENTINA BOI 
Soprano

Née à Livourne, elle obtient son diplôme de chant (après avoir également étudié l’alto et le piano dès son plus jeune âge) au conservatoire Boccherini de Lucques avec mention très bien. Elle a fait ses débuts au Teatro Goldoni de sa ville natale dans le rôle de Giulietta dans Les contes d’Hoffmann d’Offenbach, un rôle qu’elle a également chanté au Teatro Verdi de Pise.

Son répertoire comprend : Mimì dans La bohème, le rôle-titre dans Aïda, Alice dans Falstaff, Adalgisa dans Norma, Santuzza dans

Cavalleria rusticana, Suor Angelica, Giorgetta dans Il tabarro, Amelia

dans Un ballo in maschera, Adriana dans Adriana Lecouvreur, Donna Elvira dans Don Giovanni, Mariella dans Il piccolo Marat (pour le centenaire de l’opéra), le rôle-titre de Tosca, qu’elle interprète notamment à Bari, Cagliari, Gênes, Parme, Torre del Lago, Vérone, Livourne et Skopje.

En 2018, elle a fait ses débuts au Teatro Alla Scala de Milan dans Francesca da Rimini de Zandonai sous la direction de M° Fabio Luisi dans la production de David Pountney.

Parmi ses engagements récents et futurs : ses débuts dans le rôle de Minnie dans La fanciulla del west (diffusé par la télévision roumaine), le rôle-titre de Turandot et Elisabetta dans Don Carlo à Cluj ; ses débuts dans le rôle de Lady Macbeth dans Macbeth et dans le rôle d’« Abigaille » dans Nabucco à Sankt Margarethen ; le rôle-titre dans Gloria de Cilea mis en scène par Antonio Albanese et Nerone de Boito à Cagliari pour l’ouverture de la saison (enregistré pour une future sortie en dvd) ; Aida et Nabucco pour l’Arena di Verona avec M° Oren. Tosca à Bologne et au Festival Puccini de Torre del Lago ; Aida à Montevideo ; Cavalle à Rome.  Tosca à Bologne et au Festival Puccini de Torre del Lago ; Aida à Montevideo ; Cavalleria rusticana à Livourne ; Edgar (Tigrana) de Puccini pour ses débuts français à l’Opéra de Nice.

 

DAVIDE TUSCANO                                                                    
Ténor

Davide a commencé ses études de chant en 2011 au Conservatoire de musique « Francesco Cilea » de Reggio Calabria. Après avoir remporté le prix « Jeune talent masculin » au concours international « Premio Etta Limiti Opera 2013 », il s’installe à Gênes et obtient en 2017 le diplôme académique de premier niveau au Conservatoire de musique « Niccolò Paganini ».

À partir de 2014, il a commencé un parcours de formation artistique en participant à l’atelier lyrique organisé au Teatro Mancinelli d’Orvieto sous la direction du Maestro Maurizio Arena, débutant en 2014 le rôle de Ruiz dans Il trovatore, en

2015 le rôle de Goro dans Madama Butterfly et en 2016

dans le rôle de Rodolfo dans La bohème. En mars 2019, il a débuté le rôle du Duc de Mantoue dans l’opéra Rigoletto dans la production organisée par l’association « Voce all’Opera » à Milan.  En décembre 2019, il a obtenu le diplôme académique de 2e niveau au Conservatoire « G. B. Martini » de Bologne. Il mène une intense activité de concerts, entamant également une collaboration avec la « Luciano Pavarotti Foundation ». En mars 2021, il est admis à l’Académie de haute spécialisation et d’insertion professionnelle pour chanteurs d’opéra du Teatro Carlo Felice de Gênes, qui se termine par ses débuts dans le rôle de Nemorino dans l’opéra L’elisir d’amore.

En octobre 2021, il est lauréat de l’illustre bourse « Lucia Valentini Terrani » au concours international d’opéra « Iris Adami Corradetti ». En avril 2022, lors du festival Callas à Zevio (VR), il incarne Rodolfo dans La bohème, sous la direction du Maestro Gaetano Soliman. En juin 2022, il remporte le rôle de Tebaldo dans le chef-d’œuvre de Bellini I Capuleti e i Montecchi lors du concours international pour chanteurs « Toti Dal Monte ». Au cours de la même période, il a été finaliste du 58e concours international « Voci Verdiane » à Busseto.

Il a participé au projet Donizetti Bastarda ! à la Monnaie de Bruxelles et a fait ses débuts à Tokyo dans le rôle de Rodolfo dans La bohème aux côtés d’Angela Gheorghiu.

 

VITTORIANA DE AMICIS 
Soprano

Née à L’Aquila, elle a commencé très jeune ses études de chant au conservatoire de sa ville natale, où elle a obtenu son diplôme avec mention très bien et s’est perfectionnée en Italie et à l’étranger (notamment au Mozarteum de Salzbourg et à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne). Elle maîtrise sa technique vocale avec les sopranos Mariella Devia et Antonella D’Amico, Vittoriana remporte plusieurs concours – notamment le VI Concorso Internazionale Renata Tebaldi à Saint-Marin – et se forme de 2018 à 2020 au Centre de Perfeccionament Plácido Domingo au Palau des Arts Reina Sofia à Valence.

Elle a été choisie pour le rôle d' »Aninka » dans Brundibar de Hans Krása au Parlement autrichien pour la journée de

commémoration de la libération du camp de concentration de Mauthausen.

Elle a joué dans : Le nozze di Figaro à Vienne et à Valence ; la première mondiale de De bello

Gallico de Campogrande avec Elio et Francesco Micheli à Florence ; la première mondiale de Delitto e dovere de Colla au 65e Festival dei Due Mondi à Spoleto et à Novara ; Rigoletto (Gilda) à Teramo ; Un ballo in maschera, Il barbiere di Siviglia et Carmen à Tianjin et Harbin ; Die Zauberflöte (Königin der Nacht) à Jerez de la Frontera, Cordoba et pour le spectacle Intimissimi On Ice à l’Arena di Verona.

Parmi ses engagements récents et futurs : Il tutore burlato de Martyn y Soler à Valence ; ses débuts au Teatro San Carlo dans Il Trovatore (Ines) sous la direction de M° Armiliato ; Dido and Aeneas au Teatro Massimo de Palerme ; Adriana Lecouvreur et le concert de gala Fuoco di gioia sous la direction de M° Renzetti au Teatro Regio de Parme ; des concerts au MiTo Festival avec l’Academia Montis Regalis ; Suprême et les autres concerts de l’Académie Montis Regalis. Academia Montis Regalis ; Suor Angelica et Gianni Schicchi au Teatro Comunale de Bologne ; Carmen à l’Opera Carlo Felice de Gênes.

 

MICHELE PATTI
Bariton  

Né à Gênes, il a étudié le chant d’abord au conservatoire « Niccolò Paganini » de sa ville natale, puis au conservatoire « Antonio Vivaldi » d’Alessandria.

Il remporte plusieurs concours internationaux et est ensuite sélectionné par la « Scuola dell’Opera Italiana » du Teatro Comunale de Bologne.

Sa brillante carrière l’amène immédiatement à se produire dans toute l’Italie (Bologne, Parme, Spoleto, Busseto, Gênes, Catane, Bari, Novara, Trapani) et à l’étranger (Wexford, New Mexico, Montréal) dans un large répertoire allant de Mozart (Le nozze di Figaro, Così fan tutte, Don Giovanni), Donizetti (Don Pasquale, L’elisir d’amore, Maria de Rudenz, Il campanello), Verdi (La traviata, Rigoletto), Puccini (Gianni Schicchi, Madama Butterfly, La bohème) et la musique contemporaine (la première mondiale de Delitto e dovere de Colla).

Parmi ses engagements récents et futurs : le rôle-titre dans Guglielmo Tell de Gioachino Rossini mis en scène par Arnaud Bernard à Côme, Crémone, Brescia, Pavie, Bergame et Pise en tant que lauréat du 70e concours international As.Li.Co. La traviata au Teatro Bellini de Catania dans une version cinéma-opéra pour Sky Classica HD ; Carmen (Dancaire) au Teatro San Carlo de Naples et à Rome ; Carmina Burana en tournée au Japon sous la direction d’Andrea Battistoni ;

Iphigénie en Tauride dans une mise en scène d’Emma Dante à Pavie, Brescia, Côme, Crémone ; le Gala Fuoco di gioia au Teatro Regio de Parme pour le Festival Verdi ; La bohéme (Marcello) à l’Opéra de Sofia ; Die Zauberflöte (Papageno), Salieri’s Falstaff (Mr Slender) et Il turco in Italia (Prosdocimo) au Teatro Filarmonico de Vérone.