La Galerie SINIYA28 a le plaisir de vous présenter la première exposition individuelle de Youssef Aït Tazarin autour de ses œuvres mystiques et énigmatique lors d’une exposition dédiée aux récents travaux de l’artiste.
A travers ses œuvres, Youssef Aït Tazarin s’est donné pour mission de transmettre un savoir ancestral, un pointillisme inimitable qui traverse les âges et les continents. Du passé au présent, de la toile à l’œil, de l’artiste au spectateur, « TRANSMISSION » vous invite dans la transe de cet artiste souiri, tel un passage dans ses émotions, du 18 Novembre au 17 Décembre 2022 à la Galerie SINIYA28.
A propos de Youssef Aït Tazarin
Youssef Aït Tazarin est né en 1977 dans la province Zagora, et s’installe à Essaouira a l’âge de 14 ans. Il expose depuis 1993, d’abord dans sa ville natale puis un peu partout au Maroc. Le plus jeune des frères Tazarin, Youssef commence à peindre très tôt, à l’âge de 14 ans. Quelques années plus tard, son frère Hamou suivra également un chemin artistique en présentant lui aussi son monde imaginaire grâce à ses peintures surnaturelles. Depuis qu’il peint, Youssef Aït Tazarin développe une thématique picturale assez spécifique, une thématique à forte teneur fantastique, inspirée des peintures rupestres qui abondent dans la région de Zagora, des peintures représentant des créatures préhistoriques, des créatures oubliées qui semblent renaître à travers les toiles de Youssef Aït Tazarin. Sa technique est ancestrale, empreinte d’un certain mystère ; par de multiples points colorés, Youssef donne vie à des créatures primitives mi humaines, mi animales. Dans une forme de rituel initiatique et avec une grande minutie, Youssef Aït Tazarin nous ouvre les portes de son inconscient, à la limite de la transe, ses peintures nous emportent dans un voyage sans fin en dehors du conventionnel.
« Autodidacte, chacun l’est à sa façon, en ce sens que la peinture ou la sculpture viennent souvent prolonger une activité première. Cela suffit-il pour définir la singularité des artistes d’Essaouira ? Sans doute pas, mais cela donne une clé pour comprendre un univers dans lequel la nature règne en maître, en témoigne par exemple le bestiaire composé de créatures hybrides de Youssef Aït Tazarin ». Olivier Rachet