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18e édition du Festival On Marche
Espoir, Jeunesse, Afrique et Public

By mars 21, 2025 Actu

Le Festival international de danse contemporaine à Marrakech – On Marche revient du 4 au 12 avril 2025.
La 18e édition, celle de la maturité, mettra en valeur quatre points clés : espoir, jeunesse, public et Afrique.

 

 

C’est avec une énergie et un enthousiasme toujours intacts que Taoufiq Izeddiou an- nonce la tenue du prochain Festival international de danse contemporaine à Mar- rakech – On Marche du 4 au 12 avril 2025.

Comme à chaque édition, il investit la ville avec représentations, projections, débats, masterclass et performances, et un programme riche de nombreux artistes de la scène chorégraphique marocaine, mais également internationale avec cette année des compagnies venues de : Belgique, France, Tunisie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Espagne, Liban. Et toujours des spectacles gratuits. Cette 18e édition est rythmée par quatre mots aux valeurs fortes portées par le festival : espoir, jeunesse, Afrique et public.

ESPOIR pour la danse contemporaine

Le travail accompli par le festival tout au long de ses éditions pour faire reconnaître la danse contemporaine comme un art à part entière au Maroc a fini par porter ses fruits ces dernières années, notamment grâce au soutien de nos partenaires his- toriques : Wilaya de la région Marrakech-Safi, conseil régional de Marrakech-Safi, Es Saadi Marrakech Resort, Institut Français, École supérieure des arts visuels (ES- AV-Marrakech)…

Un nouveau pas vient d’être franchi en 2025. Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication signe, en effet, une convention de trois ans avec le Festival On Marche, « ce qui nous ouvre des perspectives nouvelles. Un espoir de voir se dévelop- per plus encore cet art qu’est la danse contemporaine, et la création dans notre pays. Et une marque de confiance pour permettre à On Marche de poursuivre sa mission de trans- mission à notre jeunesse », explique Taoufiq Izeddiou.

Un autre partenariat signé avec la Fédération Wallonie-Bruxelles permet à trois ar- tistes belges de présenter leur travail pour la première fois au Maroc. Cette ouverture au monde et à la diversité des écritures chorégraphiques est essentielle. « Nourrir la danse ici, c’est aussi l’ouvrir aux regards et aux influences d’ailleurs », souligne Taoufiq Izeddiou. Une richesse pour notre jeunesse.

JEUNESSE à former, accompagner, propulser

Une jeunesse que le festival accompagne, édition après édition, et tout au long de l’année, à travers Nafass – On Marche, première école de la pensée pour les arts cho- régraphiques au Maroc, dont fait notamment partie le prix TAKLIF.

Le prix TAKLIF, créé il y a trois ans, incarne cette volonté de soutenir une génération émergente de chorégraphes. Les artistes finalistes sont guidés dans des résidences artistiques, au Maroc et à l’étranger, pour leurs premières créations chorégraphiques, avec l’aide de nos partenaires. « Devenu un rendez-vous attendu, il insuffle un élan né- cessaire et encourage les jeunes danseurs et danseuses à prendre leur place, à faire en- tendre leurs corps, leurs voix, leurs imaginaires. », souligne Taoufiq Izeddiou. Les lauréats du prix TAKLIF de 2023 et 2024 présenteront leurs spectacles cette année.

Cette 18e édition accueille une nouveauté, dans le cadre de l’école Nafass : un pro- gramme de formation de danse sur 3 ans à la fondation Dar Bellarj pour une trentaine d’adolescents. Il débute avec le danseur et chorégraphe de renommée internatio- nale, fidèle du festival, Bernardo Montet, qui les a accompagnés, lors d’un atelier d’un mois. Résultat : un spectacle intitulé « Melach, le sel des étoiles. Opus 1 » (France / Maroc), qui sera donné mercredi 9 avril à 17 h, à la fondation Dar Bellarj. Les adoles- cents pourront ainsi se produire devant le public.

PUBLIC à faire danser

Le Festival On Marche continue sa mission de mettre en avant la danse et le corps en mouvement, TOUS les corps. Fort de cette mission, il inclut le public qui devient danseur.

Comme l’an dernier, un projet pleinement participatif et festif réunira 70 personnes, danseurs et non-danseurs (qui se seront inscrits préalablement). L’idée : faire danser le public dans l’espace public.

Cette année, c’est avec le chorégraphe français Olivier Dubois dans « Parade » que notre public deviendra danseur. À voir sur la place Jemaâ el Fna, samedi 12 avril, à 16 h et à 18 h.

AFRIQUE, une ouverture sur notre continent

« Depuis Marrakech, On Marche défend une vision de la danse qui dépasse les frontières et qui dialogue avec les réalités, les luttes et les rêves de l’Afrique contemporaine », rap- pelle Taoufiq Izeddiou. Cette année, la programmation célèbre cette ouverture sur le continent africain, notamment avec le spectacle d’ouverture, « Black », de Oulouy (Espagne, Côte d’Ivoire), lundi 7 avril à 20 h, à l’ESAV. Et celui de Salia Sanou (Burkina Faso), « Trois fois seul », mardi 8 avril à 20 h, au Es Saadi Marrakech Resort.

Ou encore celui de Taoufiq Izeddiou (conception) et Khalid Mouna (documentaire) (Maroc) « Danser la Boza », jeudi 10 avril à 16 h 30, à l’Institut français de Marrakech.

« Pour finir, c’est sans doute l’espoir qui anime le plus cette édition. L’espoir que la danse continue d’être une force de transformation, un lieu de liberté, un souffle vital. Dans un monde en perpétuel mouvement, la danse nous rappelle à notre présence, à notre puis- sance d’agir, à notre capacité à réinventer ». Taoufiq Izeddiou, fondateur et directeur du festival.